jeudi 29 octobre 2009

Vacances de la Toussaint

Les vacances de la Toussaint, ça ressemble à ça.

La lecture d'un gros pavé qu'on n'aurait jamais pu attaquer avant. Là, c'est "le choeur des femmes" de Martin Winkler. Parce qu'on se couche à 21 heures, qu'on lit 3 heures si on veut dans son lit et puis voilà.

Ne pas réfléchir aux repas. Ne pas réfléchir beaucoup d'ailleurs, c'est bon d'avoir une maman super nanny qui s'occupe de tout. On va dire qu'elle est ravie et que cela bouscule son quotidien plan plan de (toujours jeune) retraitée ? Allez, oui, on le dit. C'est bon de rejouer à la chouchoute pour une fois. Surtout quand on est enceinte de son 4ème.

Prendre ses repas à des heures normales. 12 heures 30, 19 heures 45. Avec une entrée, un plat, un bout de fromage et un dessert. Un petit thé avec un gâteau qui sort du four ? c'est possible aussi.

Aller se ballader sur une plage de rêve, enlever son pull et se croire début septembre avec Joe Dassin dans une aquarelle de Marie Laurencin. Les couleuuuuuuurs de l'été indien. (soupir)

Prendre un énorme goûter par terre sur la terrasse avec du Cacolac maison, des crêpes et du pastéchou et de la confiture de fraises de Plougastel.

Respirer à plein poumons.

Devoir persuader son père que oui, on peut conduire sa classe C Mercedes, oui, on va s'en sortir. Pourquoi a-t-on toujours 12 ans aux yeux de son père ?

Être appelée à tout bout de champ par le bureau et regarder ses mails qu'on a fait suivre en se maudissant, en maudissant les clients qui ne respectent rien, même pas les vacances de la Toussaint.
Et sentir le poids de la culpabilité, triomphante sur ses chevaux blancs au regard fourbe nous rappeler que "c'est pas étonnant, en même temps, plus personne ne prend des congés à la Toussaint, tout le mode bosse, c'est la crise, tu te souviens ?"
S'excuser platement à chaque fois qu'on dit qu'on ne peut rien faire à distance. Et y repenser pendant 1 heure en s'en voulant de ne pas être capable de couper le cordon avec le boulot. Et se dire qu'on va peut-être rater des contrats en or. Et ne plus savoir si c'est grave ou pas ?

Être bloquée 10 minutes à 30 kilomètres heure derrière une moissonneuse batteuse sur une route à deux voies, de nuit. Les phares des voitures en face dans les yeux. Et rester zen parce que c'est les vacances.

Dormir en chemise de nuit avec le poster de Charlot au dessus de la tête et celui du spectacle de danse de 1985 devant les yeux. Et le papier peint à fleurs qu'on se souvient très bien avoir choisi.

Devoir laisser le PC à sa fille aînée qui veut écouter Deezer, à son fils qui veut faire une recherche sur les amérindiens et à sa fille cadette qui veut faire quelque chose, elle sait pas quoi encore mais elle va trouver. Dis, tu me laisses ta place ?

mercredi 28 octobre 2009

Les jeunes

Non, ce n'est pas vrai. les Jeunes ne sont pas tous écervelés, ne pensant qu'à faire la fête avec du Red Bull Vodka et à écrire des statuts en phonétique sur Facebook.
Certes ils aiment faire la fête avec du Red Bull Vodka et écrire des statuts en phonétique sur Facebook. Ils aiment aussi laisser traîner leurs chaussettes sales, manger de la junk food et ponctuer leurs phrases de tics de langages agaçants comme "franchement " "carrément" et "c'est clair".

On est tous jaloux de ne plus être Jeunes, alors de temps on se laisse aller à porter des sweats American Apparel et oublier de se laver les cheveux. Mais passé 30 ans, c'est moins drôle. Et de toutes façons on digère mal le Red Bull.

Et pourtant, je voudrais rendre hommage au lobby du Jeune qui se démène en ce moment pour changer notre vision de cette tribu qu'on envie et qui fait un peu peur (Si).

La semaine passée, un article dans le Elle a tenté de nous prouver que le Jeune met toute sa bonne volonté à manger équilibré, adore les petits plats de sa grand mère et aime les repas pris dans la chaleur familiale - tous ensemble autour de la table.

Cette semaine, c'est La Croix et La Poste qui s'y collent en nous présentant des Jeunes courageux, propres sur eux qui "pensent que le monde va mal" (85%) mais qui "pensent s'en sortir" (79%), "conscients du pouvoir de l'argent" mais "plus fourmis que cigales". Des jeunes "ni cyniques, ni naïfs, mais réalistes".

Vous allez voir que bientôt ils vont se plaindre d'avoir des parents trop cools, voire rebelles. Le Monde à l'envers en quelque sorte ?


PS : Crédit photo Keggersofyore.


mardi 27 octobre 2009

Le bonheur au foyer

Le bonheur au foyer, c'est simple comme des photos Magnum :

(Richard Kalvar)

(Eve Arnold)

(Bob Adelman )

(Eliott Lerwitt )

(Richard Kalvar)


lundi 26 octobre 2009

Comme un lundi

Pas envie d'élaborer sur la baisse de popularité de Sarkozy dans les sondages, ni sur l'incendie du 4x4 Toyota de Canteloup devant sa maison dans le Parc de Maisons Laffitte (Yvelines) ?

Pas encore décidée à râler contre quelque chose. Bougez pas, je cherche encore..

Alors, je fouine sur le web histoire de nourrir un peu un imaginaire défaillant de lundi soir.

Et je vous laisse avec cette vidéo de Air "Playground Love" et la reprise Unplugged de Phoenix. Entre les deux mon coeur balance ...





PS : Crédit photo My parents are awesome

dimanche 25 octobre 2009

Carpe Diem, il disait

Sur un quai ou dans un hall. Le matin ou le soir.
Pour prendre le train, en descendre, passer à la caisse ou savoir qui va gagner le match. Commencer à dîner ou appuyer sur le Play sur le lecteur DVD.
Pourquoi est-ce toujours si difficile d'attendre ?

Carpe Diem est une grande blague. On sous estime l'esprit ironique des Romains.
On voudrait déjà être à demain et on regrette hier.
Profiter de l'instant présent est quasi impossible. On peut le faire par fractions de secondes, par cartes postales. Des images que l'on sait graver dans sa mémoire au moment même où on les vit. Le toucher d'une main sur l'épaule, la chaleur d'un baiser, la douceur de la première bouchée du macaron, le rayon de soleil qui caresse le visage.
Un dîner, un verre, une rencontre inopinée au détour d'une rue.

Mais que faire de ces moments que l'on jugent inutiles. Où l'on perd son temps, où l'on doit accepter que l'on ne contrôle pas tout. Enorme frustration. Derniers restes de caprices d'enfants. Je veux tout là maintenant. Ben, non ma fille, va falloir patienter.
Beurk.

Harlan Coben (*) fait dire à Myron Bolitar dans un de ses livres : "Mann tracht und Gott lacht", ce qui veut à peut près dire en anglais " Man plans and God laughs", soit en gros " cours toujours, au bout du compte c'est quand même pas toi qui aura le dernier mot".

A méditer la prochaine fois que vous serez debout à attendre que le train s'affiche. Après tout, pourquoi ne pas en profiter pour rêver ?

(*) C'est un grand philosophe aussi, Harlan Coben, non ? On en fait tout un foin de ces penseurs morts, avec des robes en rideau et des couronnes de lauriers sur la tête. Et on sous estime les intellectuels vivants. C'est tellement dommage.

samedi 24 octobre 2009

Pardon my French

Comme tout le monde (presque tout le monde), j'ai des fixettes. Capable de faire 50 boutiques pour trouver exactement le pièce que j'ai en tête et que je ne trouve pas malgré 150 parutions magazines - non créditées.
E e moment, je recherche mes futures chaussures préférées de l'hiver.
Des "derbys", aussi appelées "brogues" ou "Oxford", ou bien "sales horreurs de chaussures d'hommes mais quelle drôle d'idée de vouloir ce genre de trucs aux pieds quand Louboutin fait de si jolis escarpins avec 12 centimètres de talon", selon celui qui en parle.

Je vais donc sur le site de Paul Smith. Il est anglais, il est classic with a twist, peut-être aura-t-il mon bonheur ?
Le site est en anglais. Soit.
Et je tombe là dessus. Voui, les chaussures en photo ici. Pas exactement ce que je veux. Pas noires, trop pointues, semelle un peu trop fines. Mais je regarde d'un peu plus près quand même.
Et je lis la description.
Oh, c'est en Français.
Ah ben non. Ah si. Mais qui a traduit ce texte ?

"Chaussures Paul Smith Women's - Dip-Dye Starr Brogue
Starr est une cinq dames brogue oeillet de la capsule pour hommes seulement la collecte s'articule autour de la garde-robe Messieurs vestimentaire est redessiné pour les femmes.
Ils sont fabriqués avec une trempette violet-dessus en cuir de teinture et les semelles intérieures sont imprimées avec un imprimé floral.
Une partie de la gamme Dip Dye, les tiges pourpres ont été plongés dans la teinture et tomba dans de grands fûts en bois pour teindre le cuir, la doublure, les coutures de couleur intense.
L'interne, ils disposent d'une fenêtre insert en tissu. Les semelles sont eux-mêmes fait avec Blake rapide de construction qui sont peintes à la main et martelé.
Sac Stow et lacets de rechange sont inclus.
Fabriqué à la main 100% cuir de dessus et de sole
Tell Me About Soins des chaussures "

Aïe Aïe. Google traduction automatique de pages web a encore frappé !
Là dessus j'y retourne... Ma quête n'est pas finie. Si vous avez des idées, dites moi ! (Je cherche très exactement les mêmes chaussures que celles photographiées en page 70 du Elle de cette semaine. Deuxième photo en partant du bas et de la gauche. Comment ça vous ne lisez pas Elle ?)

vendredi 23 octobre 2009

Ordonnance pour le week end

Crédit : les paresseuses

Ce Week End, je vais laisser le monde s'affoler autour de moi (et Jean râler contre les toiles d'araignées s'il en a envie) parce que...

Crédit : quoteskine

Non ?
Et je vous donne la recette des pancakes tous simples pour le goûter :
250 grammes de farine
3 oeufs
60 grammes de sucre
25 centilitres de lait
1 sachet de levure chimique
1 pincée de sel
une louche de beurre pour faire cuire chaque pancake
un enfant qui sait touiller
une mini poêle
On mélange tous les ingrédients avec l'enfant (pas dans la pâte, l'enfant, qui tient la cuillière).
On beurre généreusement la poêle, on met une louche plus ou moins importante selon qu'on aime le pancakes Plus Size ou Size 0. Quand ya des trous, on retourne. on compte jusqu'à 10 à peine.
On met au chaud entre 2 assiettes
On recommence
On met la table du goûter, on se bâfre en riant et en partageant une belle complicité familiale alors que la nuit commence à tomber sur la vigne vierge.
Et on se croit dans une publicité Ricoré (ou Tang des années 80)
(et ensuite on essaie de coucher lesdits enfants avant 21 heures pour pouvoir regarder un bon film, peinards, avec une tisane et de petits beurre)

jeudi 22 octobre 2009

Voir Rouge



Quand j’étais petite, j’idolâtrais l’allure de ma maman.
Qui ne se maquillait pas.
Sauf du rouge à lèvres.
A chaque fois, avant de sortir.
Même pour acheter le pain.
Un regard rapide dans le miroir de l’entrée – hop hop, on peut y aller.
Les talons qui claquent, le sac sur l’épaule et les clés à la main.
Je la regardais, envieuse, en me disant qu’un jour moi aussi, je porterais des talons et je mettrais du rouge à lèvres. Moi aussi je serais une femme.

(… Les années passent…)

Aujourd’hui, je me maquille.
Je me maquille les yeux. Ombre à paupières. Mascara. Un peu de blush. Et du baume pour les lèvres.
Je sais mettre du vernis sur mes ongles aussi. Quand je prends le temps. C’est moins souvent.

Mais pas de rouge.

Pas faute d’essayer. Ouh là non !

J’ai trouvé plus fort que l’achat de lunettes, le choix d’un jeans neuf et la visite chez le coiffeur pour une coupe transformation.
L’achat piège.
L’Hiroshima du shopping.
Le nid à achats qui sèchent au fonds des tiroirs : le rouge à lèvre.


Et pourtant ma demande est super simple : un rouge à lèvre d'un joli rouge, qui ne fait pas de traces, qui s’applique en 2 secondes, qui ne file pas, qui repulpe les lèvres, agrandit la bouche et blanchit les dents.

Les vendeuses de Sephora se cachent dans la réserve quand elles me voient arriver.
Les filles de Mac passent au client suivant.
Chez Monoprix, le grand gars de la sécurité ne me quitte pas des yeux – prêt à appeler le 15 pour venir chercher cette folle qui a les mains couvertes de traits rouges et la bouche en camaïeu.
Les bons jours j’achète un tube que j’utilise 2 fois. Les mauvais, je repars les mains vides. Frustrée.

Le gloss ça colle. Je ne suis pas un papier tue mouche. Je ne suis pas Brigitte qui transpire en salle de sport. Le vrai rouge rouge ça fait des lèvres trop fines qu’on dirait que je ressemble à une vieille tantine ridée, le rose ça fait baby doll, le framboise ça fait belle des champs, l’orange me fait le teint vert et le violine la trombine de Marilyn Manson.
La texture crème, ça laisse des traces partout, le mat ça fait des stries. Le crayon contour des lèvres ça fait Joan Collins.


Et pourtant, moi je sais que je suis Audrey meets Jane meets Valérie meets (l’objectif de) The Sartorialist.
Je l’ai dans ma tête, le rouge qui finit une tenue, qui enlève l’allure et vous fait passer de l’ado-Dermophil à la femme de 40 ans qui a tout compris.
Dita, Rhabille toi, tu es une débutante à côté de moi.

Je le sais, je le sens : le rouge me va super bien.


Mais lequel ?

mercredi 21 octobre 2009

Ca faisait longtemps

Il pleut et j'ai une petite demi heure pour trainouiller sur le net en écoutant de l'opéra (*).
En attendant d'attaquer les révisions d'Anglais, de Maths et de Français.
Avant d'aller chercher le killer à son entraînement de rugby (sous la pluie, mon coeur saigne pour lui).
Et d'aller faire un tour au Monop voir la nouvelle collection du mercredi (me dites pas que vous ignoriez que lesnouvelles collec arrivent chez Monop le mercredi ?!) et acheter une brosse à dent souple et du dentifrice.
Et d'acheter du pain que je commencerai avant d'arriver à la maison.
Et une brioche parce que c'est mercredi et que c'est la fête, je suis à la maison.

Et je tombe nez à nez avec une photo inédite de Steve.
Mouah, Steve, quelle classe !

Crédit : Digilander. Courrez-y si vous ne connaissez pas. C'est une vraie mine
(*) J'ai conscience d'être totalement pédante en écrivant une phrase pareille. Marc Levy, sors de mon corps !

De la part de Bill

Crédit : iso 50

Avoir une adresse gmail, c'est s'exposer à tout un tas de spam et de hoax savoureux. Comme celui -ci :

De : resultats.billgates.fondation@orange.fr

Objet : Bonsoir Cher(e) Gagant(e)

Date : 21 octobre 2009 02:59:50 HAEC

À : undisclosed-recipients:;

Répondre à : resultats.billgates.fondation@orange.fr


HONORABLE INTERNAUTE

NOUS AVONS LE GRAND PLAISIR DE VOUS ANNONCER QUE VOUS VENEZ DE GAGNER 150.000€ PAR LE BIAIS D'UNE TOMBOLAS ORGANISÉE PAR LA Compagnie BILL GATES. A CET EFFET NOUS VOUS PRIONS DE BIEN VOULOIR CONTACTER PAR EMAIL LE SUPERVISEUR CHARGE DE LA REMISE DES LOTS POUR AVOIR LES CONDITIONS ET PROCÉDURE A SUIVRE POUR RENTRER EN POSSESSION DE VOTRE GAIN EN LA PERSONNE DE :

MAITRE GUY LEROY

EMAIL :
cabinet_guyleroy@live.fr
PRENEZ LE BON SOIN DE LUI ENVOYER CES INFORMATIONS
NOM :
PRÉNOM:
AGE:
ADRESSE:
PAYS:
TEL:
FONCTION:
MERCI ET FÉLICITATIONS!

Ok, Bill compte sur moi ! Je suis un peu déçue quand même parce que la semaine dernière l'homme d'affaire d'un chef d'état africain influent me promettait beaucoup plus que ça. Qui croire ?

mardi 20 octobre 2009

Aller au concert

Crédit : Phoenix

D'abord on achète les billets. Plusieurs mois à l'avance pour avoir de la place. Alors, après on note la date dans un calepin et on colle les places sur le frigo. Souvent, on regarde la date et on se dit qu'on a le temps.

Et puis un jour, c'est le bon jour.
Le matin, on pense à s'habiller confortable mais pas randonneur, bureau mais pas bureaucrate, chaud mais pas trop. Un sac en bandoulière, des épaisseurs qu'on pourra laisser au bureau.
Sur le chemin, on se branche sur le dernier disque pour répéter les paroles et se mettre dans l'ambiance.
Pour une fois, on peut rester un peu plus tard au bureau. On laisse traîner pendant la journée l'air vaguement blasé "Oui, ce soir, je vais au concert". "Oui, j'adore, ça fait trois fois que je les vois". Moitié excité et moitié envie de rentrer se coucher "c'est quoi ces concerts le lundi ?"

19 heures. Il est temps d'y aller. Un dernier pipi au cas où, un stop au Shopi pour acheter une bouteille d'eau, un sandwich, une banane.
Le métro. Pas le même que d'habitude. On essaie de deviner qui va au même concert. Même look, même air aussi perdu sur ce trajet inhabituel.
On emboîte le pas à tous ceux qui y vont - au même endroit. En passant vite devant les vendeurs à la sauvette de vendeurs de merguez qui s'éclairent à la torche. Ca pue la merguez.
On arrive devant la salle.
On se fraie un passage entre les grands noirs baraqués qui font la police à l'entrée l'air faussement revêche, et ceux qui cherchent des places. Ou à acheter des places pour les revendre à d'autres.
Et les grappes de copains qui fument leurs cigarettes à la chaîne en battant le rappel des retardataires au téléphone "T'es où ? " "Mais qu'est-ce tu fous ? On t'attend"
On mange son sandwich et sa banane en attendant que tout le monde arrive. Et de temps en temps on dégaine le téléphone "T'es où ? "

On finit par entrer dans la salle. Contrôle du billet, du sac à main "Bonne soirée messieurs dame". On s'habitue au bruit. A la pénombre. "T'as vu les goodies ? Je m'achèterais bien un mug". On cherche une place. La fosse ou les gradins ? "Viens on s'assoit un moment et on descendra après"
On écoute à moitié la première partie. C'est quitte ou double les premières parties. Une super bonne surprise inattendue. Ou beaucoup de bruit pour rien.
A l'entracte, on mate. On écoute les conversations des voisins. On se raconte la journée. Mollement. On parle pas du concert. C'est trop tôt ou trop tard.

Maintenant il faut attendre.
Attendre encore
Le carré VIP est vide. Va falloir attendre encore
"Et toi, ta journée ? Tiens j'ai vu Machine dans le train ce matin. Elle va bien". Les conversations se languissent. On attend.
"Tu crois que j'ai le temps d'aller faire pipi ?" "Attends, regarde les VIP s'installent"

La lumière se baisse. Le concert commence. Le clameur monte et résonne dans le corps entier. La musique envahit tout. Les oreilles, les yeux, les cheveux, les mains. On est tout seul à un concert. Des milliers à être tous seuls. Le groupe ne joue que pour nous et pas pour les autres et en même temps on est porté par la foule. Le chanteur lève la main ? On hurle. Il parle ? On applaudit. Personne ne se regarde et tout le monde se fond dans l'instant.
Le groupe s'en va.

Petite concession à la vanité des artistes. Scander leurs noms. Hurler. Taper des pieds pour faire vibrer les gradins. Les Jeux du Stade qui reprennent.
Ils reviennent. Evidemment
Et ils jouent.
Et puis ils partent et malgré les cris, la lumière se rallume.

On cligne des yeux.
On se regarde un peu ébahis.
Remettre le pull, le manteau, l'écharpe. Se sourire et se dire des banalités. C'est impossible de retranscrire en mots ce qu'on a vécu. Mais on a vécu la même chose. C'est l'essentiel.

On recommencera ? On devrait en faire plus souvent.


PS : A l'heure où j'écris (il est 20 heures 40) le compteur de site indique 10 097 visites. Ma petite concession à la vanité. Et c'est bon. Et je me jette à vos pieds pour vous les baiser. Sans vous je ne suis rien. Merci.

dimanche 18 octobre 2009

Pouce


Non, mais comment il nous parle Steve Jobs ? C'est quoi ces manières de nous intimer l'ordre de devenir des chevaliers modernes, toujours à la recherche de notre Graal à nous, sans faillir, sans se décourager jusqu'au jour où, quasi miraculeusement nous verrons la lumière - le job idéal - tah dah !
Mouais.

A tout bien réfléchir, je lui préfère la philosophie de Stefan Sagmeister.
Stefan Sagmeister est un graphiste-designer-artiste quarantenaire autrichien qui dirige un studio à New York. Il a pris l'habitude de fermer boutique à peu près tous les 8 ans pour prendre une année sabbatique.
Il dit avoir décidé de bouleverser l'ordre des choses.
Normalement la vie est divisée en trois temps à peu près égaux : apprentissage, travail, retraite.
Le gars Stefan s'est dit que c'était un peu tristoune comme manière de voir.
Alors il garde les trois étapes mais il appuie sur "fast forward" et "repeat" pour repartir les idées neuves régulièrement. Soit 7 années de réflexion réparties le long d'une vie comme des accomptes de retraite.
Pas pour se la couler douce aux Maldives, non plus. Mais comme une étape nécessaire pour remettre les cellules en ordre, les nettoyer et repartir avec un chouille d'enthousiasme dans la cohue du métro ligne 13 à 8 heures 30.

Est-ce que cette idée n'est pas hyper séduisante ?

Pas super facile à mettre en oeuvre je vous l'accorde - il faut se dire que pendant 7 ans on va mettre de l'argent de côté pour vivre libre une année ensuite, il faut travailler dans un secteur suffisamment peu frileux pour accepter ces mises en veille volontaire, il faut avoir sacrément confiance en soi pour se dire qu'au bout de cette année on repartira vraiment.

Mais imaginez comme ça ferait du bien de pouvoir se lever pas trop tôt le matin, lire le journal en buvant un café, écouter les conversations dans le troquet du coin, faire les courses et cuisiner, écrire un livre, aller voir des expos et s'occuper de ses voisins qui en ont besoin, peindre, reprendre des études de souffleur de verre ou donner des cours de caté.
Non ? Tout en prenant des notes, en réfléchissant à ce qu'on a envie de changer et ce dont on ne veut plus.

C'est peut-être illusoire, c'est sûrement idéal et un peu fou mais sans les idéalistes un peu fou, on ira où ?


PS : photo extraite d'un travail réalisé en 2004 "trying to look good limits my life"

samedi 17 octobre 2009

Encore !

Scott a encore frappé.
Après m’avoir photographiée toute seule (mais si, souvenez-vous, c’était ..), voilà ty pas qu’il nous attrape, Jean et moi dans 20 ans, en plein flânerie au marché Saint Honoré.
C'est ça, dans 20 ans, je veux me la péter avec des vêtements "slightly inappropriate", un chouille décalés par rapport à notre âge. Amoureux, bronzés, et libres de nous ballader comme tout le monde dans un quartier gentiment branchouille en trouvant ça normal.
Parce que c'est normal.
Parce qu'on en a envie.

jeudi 15 octobre 2009

Pour les mauvais jours

Un poster à afficher sur la porte de votre bureau les jours où rien ne va et où quoi que vous fassiez, vous ne faites que rendre les choses pires encore.

Ca marche aussi quand on travaille pas ou qu’on n’a pas de bureau. (Loin de moi l’idée tellement saugrenue s’exclure de ce post toutes celles et ceux qui n’ont pas chaque jour pour vrai miroir un PC bleuissant à qui parler et des cafés machine plus chers que des capsules Nespresso)

Qui n’a jamais eu sa journée de tempête de boulettes géantes ?

le lien de la bande annonce de ce film qui ne restera pas dans les annales de la cinémathèque mais qui a le nom le plus rigolo du mois d’octobre – c’est déjà ça.

mercredi 14 octobre 2009

Un grand tour de shaker

(Mes cheveux ressemblent à quelque chose, le lapin marine, le desssert est au frigo, la Badoit rafraîchit dehors, le linge est sorti de la machine et il me reste juste à vider le lave vaisselle. J'ai 15 minutes avant le rush du déjeuner.
Je fonce sur le Mac - enfin libre - et je traine sur le Web).

Aujourd'hui je vais sur la plate forme de blogs Tumblr. Moins bavarde et plus arty que blogspot, on y trouve des blogs de tout et de rien. Baucoup de photos, pas ou peu de textes, des mise en pages marrantes et des lignes éditoriales qui changent.

On commence par My parents were awesome; plate forme collaborative où tout le monde peut envoyer une photo de ses parents quand eux aussi étaient jeunes, insouciants... et donc formidables. D'où le papa ci-dessus. Gonflé le papa, ça m'amuserait de voir ses enfants aujourd'hui. Leur a-t-il donné le virus du culturisme ?

Puis, arrêt sur un phénomène : connaissez-vous le Latte Art ? C'est l'art de faire des dessins sur la mousse du café au lait. Non ? Si. Spectaculaire...

Et il y en a plein d'autres. Le blog de celui qui poste les citations de sa girlfriend, le blog de photos de cuites/bitures/teufs/riboules (âmes sensibles s'abstenir), le blog de photos comparatives entre la photo d'emballage des plats cuisinés et le résultat du plat une fois chauffé, le blog de nouvelles uniquement centrées sur New York.... De quoi se perdre pendant des heures et attraper des photos vraiment hors du commun. Le bon fil d'Ariane, c'est le blog du staff Tumblr qui met à l'honneur toutes les semaines quelques sites.

(On reprend. Il est 20 heures 15. Les invités vont arriver. Tout est à peu près près. Les enfants sont en pyjama et ont dîné. Même Jean est là. J'ai 5 minutes pour terminer)

J'ajoute vite fait une réflexion de Adèle tout à l'heure dans la voiture - entre dermato et rugby.
"Dis maman, pourquoi ils font des publicités avec tellement de trucs dessus qu'on peut pas les lire ? Regarde ce panneau, il n'est pas placé près d'un feu, la route est droite, personne ne va s'arrêter pour lire les petits caractères. Ce serait tellement plus efficace de mettre la photo du produit, une phrase courte et qui en dit beaucoup et puis voilà."
Adèle est (entre autres) la réincarnation de Marcel Bleustein-Blanchet. Je le savais.

Désolée pour ce post décousu. Mais mon lapin frétille dans la cocotte et je suis sûre que j'en n'ai pas fait assez. Va falloir forcer sur les toasts apéros... Pffft, je ne suis pas (encore) la réincarnation de Nadine de Rotschild.

mardi 13 octobre 2009

A la faveur de l'automne

En ce moment les blogs américains que je lis toute la journée (oups, je veux dire, toute la SOIREE) n'en peuvent plus de chanter les louanges de l'automne, des frimas qui reviennent, de la beauté du ciel, des nuages et des feuilles d'arbre.
C'est marrant ça.

A priori, comme ça, jamais ça ne me viendrait à l'idée de me pâmer devant les premiers jours où le soleil se couche plus tôt, les matins où ça caille sur le quai de la Gare et où je dois laisser tomber le lait hydratant soleil pour un lait grassou anti peau de crocos.

Et pourtant, comme je suis hyper influençable, je me suis dit qu'elles ont ptêt raison toutes mes copines US, les cheerleaders de la toile.
C'est vrai, le début de l'automne, c'est aussi l'odeur de feu de bois qui traîne dans l'air le soir, la maison qui est toute allumée quand j'arrive et qui me donne l'impression de rentrer dans un cocon quand je ferme la porte, les couleurs de la vigne vierge qui passe du vert au rouge et puis au marron dans une palette graphique que même Gaultier ne réussit pas à faire.

C'est aussi la très bonne occasion de chercher de nouvelles chaussures, des collants nickels et de baver devant les manteaux qu'on s'achètera jamais.
Et de manger des goûter énormes le dimanche au prétexte qu'on n'a pas pu sortir et qu'on a été obligé d'essayer cette recette de pancakes trop facile. Pour voir.

Elles n'ont pas tort en fait.
C'est bien aussi l'Automne.

Et c'est bientôt notre week end Ricoré à nous, celui où on se retrouve tous pour presser et mettre en bouteilles les pommes de Patrick. Avec les pieds dans la terre et le rose au joue du vent du matin. Un vrai rêve de citadine - le look étudié en moins.

Non, c'est vraiment bath, l'Automne.


PS : homemade photo de la vigne du jardin. Ok, j'avoue, c'est joli. Même si je mange pas de raisin. Ni ne bois de vin - pour l'instant.
PS2 : si vous aimez Phoenix, vous aimerez ce petit film avec leurs 20 morceaux préféré. C'est un chouille bavard mais c'est chouette en fond sonore pendant que je m'occupe dans la cuisine. C'est .

lundi 12 octobre 2009

c'est lundi

Cher Daniel,
Je suis tombée sur ce ravissant essuie main tout à l'heure.
Ca m'a fait penser que ça fait bien longtemps que je n'ai pas gâté les lecteurs de mon blog avec un beau visuel de mâle comme toi.
(première digression : pour les visuels femelles, j'hésite, j'ai pas vraiment envie de me retrouver en tête de liste des sites "beaux culs, gros nichons" de Google. Ma quête de l'Audimat webesque a des limites. Je sais, c'est triste, mais la vie c'est ça aussi : faire des choix).
Je t'ai découvert dans Layer Cake, film de 2005 de Mathieu Vaughn, plus connu pour ses activités de producteur à succès et de mari de Claudia Schiffer que de réalisateur. Vrai film de gangster contemporain, noir juste ce qu'il faut, avec playmate en dessous de dentelle noire et crinière blonde, nonchalance appuyée du héros, méchants barrés du ciboulot ou inquiétants costumés de Savile Row.
Et déjà tu crevais l'écran en dealer de drogue pas si méchant (bien évidemment que tu étais le héros, qui oserait te proposer un second rôle ?)
(deuxième digression : là, vous ne me voyez pas, mais j'ai les yeux dans le vague et je souris bêtement. On va dire que c'est les hormones)
Ci-dessous la bande annonce.
A défaut de te claquer la bise en vrai, je vais donc mettre l'essuie main en fond d'écran de mon téléphone.
Rien que parce que j'ai des copines qui vont lever les yeux au ciel et d'autres qui vont se dépêcher de faire pareil.
(troisième et dernière digression : y sont bizarres ces anglais quand même à faire des essuie mains avec des messages pareils ?! Vous voyez la version française façon "la nuit dernière j'ai rêvé de Thierry Neuvic" ? Non, hein)
Je t'embrasse bien fort
A très bientôt sur les écrans noirs de mes nuits blanches (tu peux pas comprendre, c'est un truc français)
Ta dévouée
Véronique

dimanche 11 octobre 2009

Essaie encore



  1. de comprendre les règles des cartes Dragon Ball
  2. de gérer le stocks d'oeufs frais, de dentifrice, de sel de Guérande et de gâteaux secs. En ce moment on regrette le manque d'oeufs et s'ébahit devant les quantités de paquets de Pepito dans le placard.
  3. de ne pas pleurer devant Grey's Anatomy même si "ça fait du bien à mes yeux qui me démangent sinon"
  4. de passer devant une tablette de chocolat ouverte sans piocher dedans
  5. de ne pas avoir peur de iTunes et de ses synchronisations intempestives qui suppriment ce qu'on aime et duplique tout plein de trucs sans intérêt.
  6. de regarder un film jusqu'au bout sans m'endormir
  7. de ne pas trouver tout le temps des excuses bidon pour ne pas jouer aux cartes Dragon Ball avec Henri
  8. de maîtriser Twitter que même Lilly Allen sait mieux utiliser que moi
  9. de me décider à trier les vêtements trop petits pour faire le vide dans les placards
  10. de faire des animations sur Powerpoint.

Sans commentaire



Your work is going to fill a large part of your life, and the only way to be truly satisfied is to do what you believe is great work. And the only way to do great work is to love what you do. If you haven’t found it yet, keep looking, and don’t settle. As with all matters of the heart, you’ll know when you find it". Steve Jobs

PS : Merci Heather


jeudi 8 octobre 2009

Le quart d'heure des mamans


"Comment, tu vas rater la réunion de rentrée dans la classe ? Ok, je prends des notes et je te raconte. Non, t'inquiète, c'est pas grave."
17 heures 12 je quitte le bureau
17 heures 27 Saint Lazare. Plein de temps pour attraper le train de 37. Ptête même faire un tour chez Monop' avant la réunion.
"Par suite d'avarie matériel, la SNCF se trouve contrainte d'annuler les prochains trains pour Ermont Eaubonne. Prochain départ pour Ermont Eaubonne 17 heures 57"
Tant pis pour le Monop'. Et je vais être en retard en plus. je patiente, debout au milieu du couloir. Pas de bouquin, pas de magazine. La misère. Et pas de siège non plus. Vous avez remarqué comme il n'y a plus de sièges dans les gares ? Bon, ça valait la peine que je parte en avance du bureau. Pfft

Dans le train. Bondé. Moite. Lent.
18 heures 12. Hors du train. 3 minutes pour faire 600 mètres ? Ben non. Je m'arrête acheter du pain. Madame C. attendra.
Ouf, je ne suis pas toute seule à avoir eu des problèmes de train on dirait.

Je me glisse dans la classe, toute en discrétion et en modestie. Je suis une maman parfaite. J'ai même un crayon.
Euh. Un crayon mais pas de papier.
Pas grave, je prends une enveloppe qui traîne dans mon sac.
Je fais tomber mon sac d'ordinateur qui fait "chjebonng" en tombant. Je fais celle qui n'a rien entendu. Je bois les paroles de la maîtresse.

En vrai, je mate les parents.
Je regarde par la fenêtre.
Je regarde la pendule arrêtée sur 7 heures 25.
Je souris parce que tout le monde le fait. Ca devait être drôle, zut.
La maîtresse est emplie de son rôle. Vont pas rigoler mais vont apprendre plein de trucs.
J'ai un peu mal au ventre. Et si j'y arrivais pas ? Ca a l'air drôlement compliqué toutes ces questions qu'elle pose en disant que c'est évident, toutes ces interros surprises et ces leçons à apprendre.
Ah mais non, c'est pas moi. Ouf, je n'ai plus 10 ans. Elle ne parle pas de moi mais de ma fille ! Ca change tout. Là Là j'aimerais pas retourner en CM2.

La maîtresse continue, impassible alors que des parents gloussent en faisant des apartés, que d'autres rentrent en disant "Bonsoir !" et cherchent la place de leur enfant, même s'il faut pour cela traverser toute la classe. Certains autres sortent courbés en deux en marmonnant "autre réunion, désolée, les CE2".
J'ai mal aux fesses. Comment ils font pour rester assis si longtemps sur une chaise en bois ?

Je gribouille ma feuille en respirant l'odeur du pain frais à 2 centimètres de mes narines et en attendant la question qui tue.
Il y a toujours une maman/un papa qui pose une question que tous les autres trouvent un peu bête (tout en écoutant la réponse sans en perdre une miette). Un peu d'animation, un caillou dans la Bensimon de cette maîtresse très au point, qui ne bafouille pas, ne se reprend pas, nous démontre ses capacités en les illustrant d'exemples concrets choisis avec soin.
Je suis déçue, pas de question qui tue.
Elle est parfaite.
Pas marrante mais parfaite.
Ma fille est entre de bonnes mains.

La maîtresse clôt son discours. Pas de question ?
Je lève la main pour me présenter comme parent correspondant (organiser le pot de Noël, les roulements sur le stand de la kermesse et assister aux réunions de l'APEL, et oui, bien sûr, être un lien privilégié entre l'enseignant et les parents, être disponible et souriante. Tout moi. Surtout le pot de Noël. Adèle va être contente)
Très bien. Un maman suppléante ? Oui ? Je le note.

Il me reste à vous souhaiter une bonne soirée.
En 20 secondes la classe est vide.
Il y a des habitudes qui ne se perdent pas.
Comme l'appel de la Récré.



Et si vous avez 3 minutes 45 devant vous et envie de fondre, regardez la vidéo ci dessous. Merci Perrine pour le lien !

mercredi 7 octobre 2009

Bla Bla

Pas de BlaBla ce soir, je cause avec mes copines.
Moins une qui est dans ses cartons jusqu’au cou. La pauvre.

Je ne vous raconterai rien demain bien sûr.
Mais je trouverai sûrement autre chose à dire…

Crédit : New York Times

mardi 6 octobre 2009

Accroche toi petite tomate

Aujourd'hui, un petit tour des choses du oueb.

Madame de Fontenay dans un échange d'amabilités et un débat d'avocats autour de la définition du mot "salope"

Le portrait de Christian Audigier dans Libération. Si vous l'avez raté, courrez-y. Vive le dialogue de sourds entre l'intelligentsia parisienne et celui qui s'affiche en big maousse sur les immeubles de Times Square après avoir vendu des jeans à Avignon. Aucun auteur de scénario n'aurait osé l'imaginer celui-là. On dit que Gad Elmaleh s'est inspiré de lui pour créer Coco. Il est encore en dessous de la réalité.

Un article pour Charlotte : pourquoi nous sommes folles de chaussures ? Mais oui, pourquoi ?
Ca ne me dit pas où je vais trouver la paire de derbys que j'ai très bien dans la tête et que je verrais bien à mes pieds. Les fashionistas appellent ça des brogues, comme les Anglais.

La bande annonce de Fame - le remake. Ca se High Scool Musicalise, on y perdra sûrement en peinture sociale réaliste et LeRoy n'est plus là, mais qui peut refuser un retour vers l'adolescence, quand on mettait des jambières fluo pour danser devant la glace ?

Et pour terminer, saviez-vous que les éléphants ne savent pas sauter et que l'oeil de l'autruche est plus grand que son cerveau ? Comment apprendre l'Anglais et accumuler tout un tas de petites anecdotes qui vous rendront indispensables de tout dîner en ville un peu plat plat. Abonnez-vous à ce site anglais.


PS : dessin de la very talented Sophie. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas de lui avoir chipé ce dessin dans sa galerie Facebook. Le jour où elle se décidera à se faire un blog, je mettrai le lien !

lundi 5 octobre 2009

Jour de pluie

AAAAAAAAAAAAAhhhhhhhhh ! Voilà un vrai lundi. Allez, on se couche et demain, il fait ce temps là, ok ?

PS : Crédit S.Madirty

dimanche 4 octobre 2009

Pigs can't look up at the sky


Samedi au centre Commercial Géant. je suis Sinclair, je suis fresh, je suis jeune et je fais hurler de rire mon adolescente de grande fille en lui disant que j'aimerais bien m'acheter des sneakers. Oui, comme les Nike, là . T'en penses quoi ? Elle en pense que je l'étonnerai toujours, c'est une bonne chose. Hop, je prends une photo pour voir si j'étonne aussi toujours Jean. Et je me fais jeter comme une malpropre par un vendeur mal-aimable qui me dit qu'on peut pas prendre de photo ici, Madame. Pourquoi ? Parce qu'on peut pas prendre de photo, Madame. Sortie tête haute. Confirmation, je suis fresh, je suis jeune, je suis même limite délinquante. Yippee !
Samedi soir, plus de canapé. Il va rejoindre un salon en travaux. Dimanche IKEA. catalogue, appartements témoins, chemin fléché, plein de chemises jaunes et de sacs itou. Pas de serviettes ni de bougies chauffe plat mais un nouveau canapé rebaptisé illico Lagerfeld. Ben oui, son nom c'est Karlstadt. C'est pas un signe, ça ? En vrai, j'abandonne les sneakers et je rêve de talons haut. Karlstadt avec sa housse gris perle à grosse trame, c'est sixties à mort. Chéri, prends tes pantoufles, je te sers un drink. Il faut absolument qu'on regarde Mad Men maintenant.
On attend les paquets plats immenses en achetant des hot dogs caoutchouteux délicieux et des Daims. Et de la moutarde suédoise. Et une tablette lait-noisettes. Et des chips. Diététique ? Euh.. Non.


Crédit : C'est pas moi qui le dis, c'est Learn Something Everyday un blog d'illustrations rigolotes, futiles, qui servent à rien et donc essentielles... Merci Sophie !

samedi 3 octobre 2009

Frimas


Vous en dites quoi ?
Pas mal pour les jours sans. Mais Elle doit avoir froid au pieds. C'est ballot.


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