dimanche 20 novembre 2011
Les 10 règles de survie au bord du terrain
Samedi, c'est derby.
Une rencontre au sommet. Des amis de toujours vont s'affronter pour la première fois sur le terrain de leur sport favori. Bleu clair contre bleu foncé. L'occasion rêvée de découvrir l'ambiance tournoi. On y va ? On y va.
1. C'est un truc d'hommes.
Les mains dans les poches, les pieds plantés dans le gazon, le haut du corps légèrement penché en avant, tendu vers l'action. Les mandibules apparentes. L'Homme est au top de sa concentration pendant les matchs. De temps en temps, ils lance les bras en l'air et il est super content. De temps en temps, il lance les bras en l'air et il est super pas content.
2. TPP
Thermos//Plaid/Polaire : kit de survie. Au bord du terrain, ça caille. Et Cojean ne parraine pas la buvette. Au mieux, ya du Coca. Au pire, rien.
3. Torture Test.
Impensable de hurler "vas-y mon chouchou" quand il prend la balle, ou "c'est mon fils" s'il marque un essai. Inconcevable de courir lui demander s'il va bien s'il est venu le temps des cathédrales et qu'il se retrouve à renifler la ligne blanche avec une paire de crampons sur le maillot. Pas possible de lui mettre une écharpe à la mi-temps. Ni de lui crier de ne pas jouer après la douche à "qui me plaque a perdu" avec son pull neuf.
4. Une
Comme le nombre minimum de copine à retrouver là bas. (cf. règle 3)
5. Photo
Autant se spécialiser tout de suite dans la photo d'ambiance, hein. Parce qu'ils ont beau avoir des cannes en coton tiges, ils courent vite, les bougres. Et à moins d'avoir un zoom long comme une batte de base ball, vous n'aurez que des photos larges. Très larges.
6. Se taire
Inutile de chercher à se faire de nouveaux amis en leur disant que vous aimez vous aussi les balayages, surtout quand ils sont légers et réalisés par Christophe Robin. Il faut vous y faire, ici point de "balayage" mais moultes "déblayages". Et hop, encore une occasion perdue de se taire.
7. Patience
Entre l'échauffement, les mi temps, les pauses, la douche et le goûter, l'après-midi se transforme en jeu de patience. Surtout qu'il faut se rendre à l'évidence. Quand son fils ne joue pas, on s'en fout un peu du tournoi. Mais pour autant il faut faire semblant de trouver ça super. La dernière fois qu'on a fait semblant d'être là alors qu'on n'y est pas ? Ah oui, c'était.... euh, ah oui, jeudi en réu budget. Bonjour le week end. Heureusement on a la règle 4. Et la règle 2 aussi, tiens.
8, 9 et 10. Mouchoir
Pour essuyer la goutte qui vient au nez après 2 heures les pieds dans l'herbe. Et aussi la larme qui va immanquablement suivre l'immense fierté devant ce constat implacable : son fils est non seulement, beau, gentil et amoureux de sa maman. Mais il est aussi fair play, courageux et intrépide. (soupir) Vivement le prochain tournoi.
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