jeudi 30 août 2012

Mission

Wired (giga super chouette article)


C'est pas bientôt fini de rester debout aussi tard, non ?
Allez, hop, on se lave les dents, on fait pipi et on se faxe sous la couette.
Les super-héros aussi ont besoin de dormir.
Si.


mercredi 29 août 2012

Les parents adorent, les enfants détestent

I can read

A bagne - 7 jours, il y a des phrases qu'un parent soucieux de conserver une ambiance cordiale et chaleureuse dans son foyer se doit de ne pas prononcer :


"Au lit, il est 21 heures 30, va te coucher, il est temps de se remettre dans le rythme de l'école"

"Allez debout, il est 8 heures, va te coucher , il est temps de se remettre dans le rythme de l'école"

"Eh, dis donc, il est 15 heures, tu veux pas te lever là ? Il est temps de se remettre dans le rythme de l'école"

"Tu veux pas arrêter un peu tous ces écrans pour lire un vrai livre ?"

"Dis, je t'abonne à Vocable Allemand ?"

"Eh dis donc, t'as commencé à ouvrir tes livres, te remettre un peu la tête dans les maths ?"

"Non, mais arrête de te plaindre, franchement j'aimerais être à ta place, dans deux mois, tu es en vacances"

"Tu vas peut-être envisager de laisser tes tongs pour mettre des vraies chaussures non ?"



et le coup du maître, le top du top, la phrase mot compte triple :


"Je ne vois pas comment tu peux envisager de faire une bonne année scolaire dans une chambre aussi bordélique"



En 2012, c'est ma 22ème rentrée de parent, je suis au top, mais je le sais, j'ai encore une marge de progression. J'y travaille.


mardi 28 août 2012

Dans l'eau



Je me demande si mon obsession actuelle pour les baleines et les baleines et pour les tiny bitsy humains qui les frôlent signifie quelque chose.

Est-ce que dans l'histoire, je suis la baleine ou le plongeur ? A moins que je ne sois la mer. Ou le troisième homme, celui qui prend la photo. Trois être humains liés par l'eau dans un même mouvement d'harmonie absolue, un genre de retour vers le liquide amniotique. Sigmund, je t'écoute mais je ne comprends pas tout.

Ou bien, c'est parce qu'après trois semaines de cidre et de far breton, je me sens légère comme une baleine alors que les vitrines m'appellent plus que mes chaussures de running. Maïté; oui, je te reçois 5 sur 5.

Ou bien parce que ça me rappelle ma vie précédente. Je vous ai dit, non, que j'étais une sirène ?


Ou alors c'est juste parce que je ne réussis pas à mettre le nez sous l'eau sans me le boucher le nez.




En tous cas, avec le mur Pinterest de Chrysmil je ne suis pas près de m'en sortir. C'est un assemblage renversant de photos sous l'eau avec des animaux et des tiny bitsy humains. Du genre à vous donner la peau salée et des branchies.


lundi 27 août 2012

Dancing with Madonna


Awkward family photos



Dans cet océan de bon goût et de couleurs grèges, saluons le courage de ceux qui contre vents et marées surfent sur la limite du bon goût avec constance et bonheur

Ce papa déjà qui a fait le premier buzz du Grand Journal et a fait dire à fille aînée : "c'est pas pire que quand tu chantes au milieu du Franprix"

Soit.




Et cette chanson vieille comme tout (pensez, 2008) d'un gars qu'on voit ni dans MILK, ni à Rock en Seine ni aux Vieilles Charrues. Un ovni qui donne envie d'aller danser sans se préoccuper d'embarrasser quiconque.





dimanche 26 août 2012

Vestiaire d'automne

photos 1 et 3, blog de bonton

Bon, alors, dites nous tout.
Ayé on s'est transformées en stabilo tout l'été
On a adoré le highlight, le flash, le gilet de voiture, le flou, le néon

On a causé des accidents sur la route de la plage tellement on nous confondait avec les panneaux de signalisation

Mais maintenant, c'est l'approche de l'été indien, on ira où tu voudras quand tu voudras, va falloir adapter la palette chromatique pour la fitter avec les aquarelles de Marie Laurencin.
C'est pas moi qui le dit c'est Joe.

Exit le quatre couleurs, hopala on les range dans la trousse pour les révisions de maths, on les fourgue aux footballeurs de Ligue 1 pour colorier leurs chaussures et nous on passe...



Au glitter (*)




Yep, de la paillette, du whizz, du multicolore qui brille.
Comme une réminiscence des rayons du soleil sur la mer, en fin de journée.
Oui, Joe, on va le vivre notre été indien, tu peux compter sur nous.


Attention, on a dit "glitter", pas boule à facettes. On pense coucher de soleil, pas cirque du soleil.



(*) subtil passage de témoin entre le fluo et le glitter.

jeudi 23 août 2012

Whale well well

Bill Bouton AP/SIPA


On va dire que c'est une thématique. Après la baleine "dents de la mer", la baleine "éléphant dans un magasin de porcelaine".

Celle ci débarque, nous raconte Le Monde.fr sur sa page Facebookà San Luis Obispo, en Californie, au beau milieu des bateaux, le 18 août 2012. 

OK, c'est une toute petitounette baleine comparée à sa cousine bleue de lundi mais quand même elle taille grand, autour de 12-13 mètres, ce qui doit quand même faire un petit schrumz au fond de l'estomac quand elle vient dire coucou. Alors que là, sur la photo tout le monde a l'air de trouver ça follement amusant, voire même banal.

Ca me scie.



mercredi 22 août 2012

The invisible bike helmet


Brain Picker

Voyons voir... Mais pourquoi donc cette jeune femme a autour du cou un bout de K-Way en nylon noir rembourré comme un boudin de porte ? Serait-ce une minerve new look assortie à son corsage pour compléter son look Maya l'abeille ? Ou bien un accessoire pour se prémunir des excès de fraicheur de la climatisation (hum hum, j'ai la gorge qui gratte ?)

Nope

Je vous le donne en 100, je vous le donne en 1000, mais ce col de parka est un....

(roulement de tambour)

un casque de vélo.

yep. un air bag de tête.
Un choc et bang, le k-way boudin devient un super coussin anti choc.

Inventé par deux suédoises, Anna Haup et Thérèse Alstin, qui auraient préféré mourir que de porter un casque de vélo en polystyrène et qui ont profité de leur thèse en design industriel pour développer un casque qui n'est pas encombrant, qui ne ruine pas les cheveux et qui surtout est invisible.
Ainsi est né Hövding, leur société.

Le casque coûte à peu près 450 dollars et sa remise en service après un choc est payante.



Ouaip c'est cher.
Mais c'est pas con.



PS : la vidéo de Reuter est chouette ..




mardi 21 août 2012

Trainstagram


Dans le train, sur le quai, j'aime jouer au reporter  undercover. M'imaginer dans la peau d'une touriste et ouvrir les yeux sur mes voisins. Prendre en photo des loucedé et enregistrer les pépites de vie qui transparaissent entre deux gares.


Le businessman épuisé, tout échaubouilli, planté devant une affiche de bière en rêvant de pouvoir la boire, là, tout de suite, cette petite mousse bien fraiche qui lui fait de l'oeil.



L'homme super preppy comme on en pensait  n'en voir que dans les pages 68 à 84 de GQ  : les pieds nus dans ses mocassins bicolores, le pantalon mandarine, le tricot rayé et le blouson.



Une jeune fille à l'air sombre, plantée dans des chaussures otrthopédo-gothiques qu'on imagine lourdes comme des enclumes.


Deux femmes en enfilade, l'une toute en guipures, voiles et brillants sur fond de blanc éclatant et juste derrière son contraire tout de noir et de flou vêtue, les yeux plantés dans le vague et le casque DJ qui hurle silencieusement "laissez-moi tranquille"

Et l'autre jour la petite fille, la bouche ouverte, écrasée de sommeil contre sa maman au regard serein.

Ou cette femme au téléphone, en pleine crise passionnelle avec un amoureux discourtois, tellement concentrée sur son drame que ses voisins toussent, gênés et se sentent voyeurs d'un drame qui les dépasse.





lundi 20 août 2012

Mise en perspective

Twistedfister via Bored Pandas

A ma gauche, un kite surfeur, de taille comprise probablement entre 1 mètre 60 et 1 mètre 95, tout content de faire des dessins sur la mer avec son flotteur pendant que sa voile dessine de jolies arabesques dans le ciel.

A ma droite, une bonne grosse baleine bleue, le plus grand mammifère marin à avoir jamais existé, big as a basketball court, on nous dit ici, toute placide, qui trace sa route avec la discrétion d'un gars qui sait où il va.

Les deux se croisent sans le savoir.
Et c'est peut-être pas plus mal, se dit le photographe au dessus en retenant sa respiration pendant quelques minutes.



PS : la collection de photos de Bored Pandas dans ce post sont incroyables.


dimanche 19 août 2012

L'été, encore




Il y a comme ça des jours de grosse chaleur, prévus, annoncés, sur-prévendus comme des jours à haut risques sanitaires par une Ministre au prénom prédestiné.

On se prépare alors mentalement à hiberner tel un ours blanc dans son igloo, en enviant secrètement les pandas du zoo de Beauval que les soigneurs alimentent de sorbets maison au miel et aux pommes (miam) avant même qu'ils ne bougent une oreille, les gros chouchous.
On s'imagine déjà, dans la fournaise de la journée, se demander comme Patrick Capdevielle, à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut te faire jouer les yeux bandés.

 Alors on décide un truc totalement fou :  prendre la voiture et partir goûter l'air là où il doit être : au bord de la mer, là haut, au-dessus de la Normandie, en Picardie. 
Là où les vendeurs de frites se disputent les bords de route avec les vendeurs de moules bouchot déjà lavée prêtes à cuire à 2 euros le litre.
On y trouve le ciel bleu, le goût du sel et le baiser du soleil sur la crème solaire. Et pas loin de dix degrés de moins que plus bas. 
Des plages au kilomètres, tellement grandes qu'on croit être tout seuls alors que non en fait c'est juste qu'il y a beaucoup de place, 
la mer là bas tout au bout au loin mais si regarde, 
du sable tellement fin qu'on est sûrs d'en rapporter un kilo chacun collé à la peau plus deux dans les serviettes, 
Et.... des mariés qui viennent poser pour l'éternité, les pieds nus dans le sable des dunes, en râlant contre la maman photographe qui tenterait bien un cadrage audacieux, yeux dans les yeux, sourire radieux et course folle dans les dunes.




















jeudi 16 août 2012

Hopala

Graham Holliday via Not Your Average Ordinary

BB Brunes nous offre pour la fin de l'été un petit bonbon acidulé, qui ressemble furieusement aux 33 tours pop que je copiais sur des TDK 90 pour les glisser dans le walk man de mon grand frère avant de balancer ma tête de gauche à droite.

mercredi 15 août 2012

Les fauteuils et la mer



Deux fauteuils face à la mer.
D'un beau rouge profond et satiné. De ces couleurs qui résistent aux hivers et aux automnes sans y laisser des écailles.
Il faut partager un certain degré d'intimité pour s'y asseoir. Ils sont trop proches et trop seuls pour satisfaire un solitaire et on n'y arrive pas par hasard, là tout au bout du chemin.
On s'y tient avec une certaine tenue. Même en shorts et en espadrilles, difficile de s'y couler comme une  baleine échouée, le bois est trop dur, la cambrure trop rigide. Non, on s'y assoit confortablement avec peut-être un petit coussin sous les fesses, peut-être une jambe repliée sous l'autre mais de toutes façons avec les mains sur les accoudoirs et de toutes façons les yeux au loin.
Une fois le regard confié au courant de la mer, bercé par le mouvement des courants et des voiliers qui s'y balancent, l'esprit s'apaise, les idées se libèrent.
Peut-être que l'on peut parler alors.
Des bonheurs passés, de la douceur du présent ou des tourments de son coeur.

Ce sont des fauteuils pour vieillir ensemble.

mardi 14 août 2012

Des coquillages et des images



Pas de coquillage autour de mon écran d'ordi, non, mais des photos, oui, plein.

Des photos de ciel.

On se gausse un peu souvent du temps à l'ouest de l'Ouest.
Allons donc comment se fait il que l'on puisse passer des vacances sans avoir un ciel totalement bleu, azur, parfaitement monochrome du matin au soir ?
Ah là là ce ciel changeant c'est fatiguant, c'est contrariant.

C'est qu'ils n'ont rien compris.
Le ciel avec ses nuages raconte des histoires qui ne s'arrêtent jamais.
Le ciel breton est le champion toutes catégories du storytelling.





lundi 13 août 2012

C'est la rentrée

Caitlin Mc Gauley

Le réveil qui sonne dans la maison endormie.

Le t-shirt blanc, le frigo vide et le train itou.
Le bruit de la ville et le parfum de l'asphalte.
Les pieds qui ne comprennent pas les chaussures et les yeux qui clignent devant l'écran d'ordinateur.

Vite vite, terminer cette première journée et retrouver ses marques.

Vite vite, en finir avec les grains de sable, les coller dans un coin de sa tête pour les jours gris et plonger dans le flot avec un grand sourire aux lèvres, rassasiés d'amour, de soleil et de bon.





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