via Le Figaro |
Il est super ringard de dire qu'on aime Céline Dion.
(Comme Mariah Carey, mais c'est une autre histoire)
Si je n'aime pas particulièrement sa musique un peu trop formatée et variétisée pour mes goûts de parisienne bobo quarantenaire qui ne jure que par les ballades névrotiques à la guitare sèche (quasi), je rêve pourtant d'aller à Las Vegas pour la voir en concert, tant cette femme me botte.
Capable de jurer comme un charretier en robé lamé, d'appeler ses enfants Nelson et Eddy, de peser 50 millions de dollars et moins de 45 kilos et de marcher non stop sur des talons de 15, le tout avec un naturel confondant et la tête de la fille qui ne se pose pas trop de questions sur le chemin à prendre.
Alors OK elle est riche à millions, refaite de partout, elle a autant de nannies et de personal assistant qu'elle veut , elle n'a jamais mis les pieds dans un Franprix depuis.. que Franprix existe. Sa vie est à peu près aussi proche de la vie de euh... tout le monde que Barack Obama (il fallait placer Obama, aujourd'hui, forcé).
Elle s'habille trop kitsch, chante trop fort, raconte sa vie à tout le monde, y compris les détails les plus gores, a des principes d'éducation étranges et une drôle de tête toute en longueur.
Et pourtant, Céline me donne la patate les soirs où j'ai une furieuse envie de me suicider au Pepito. Regarder un reportage sur elle à la télé me donne le même plaisir coupable que de me jeter sur Voici dans la salle d'attente des médecins, que de manger un Kinder Surprise debout dans la cuisine à 11 heures 45. Visionner une galerie photo d'elle me fait sourire jusqu'aux oreilles.
Un antidote à la morosité, au qu'en dira-t-on et au diktat du bon goût, une vraie grosse boule d'énergie.
Celine 4 ever.
PS : non mais, sans rire, Céline à Vegas ! Quel pied, non ?
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