dimanche 16 juin 2013
Philo dans le jardin
A vue de nez, les genoux dans la terre et des gants trop raides sur les mains, alors qu'on a la tête un peu en bas et le cerveau libéré de toute sollicitations parasites, tout à coup ya des trucs qui sautent aux yeux :
(et mon animisme latent - celui qui m'avait fait des cauchemars après avoir tranché en 2 un lombric un jour de colère de 1977, en profite pour revenir à la vitesse d'un cheval au galop de la marée du Mont Saint Michel)
Le nez dans la terre donc, je constate :
Que les grandes plantes sont parfois celles qui ont les racines les plus fragiles
Que parfois, de mauvaises herbes mangeuses de nutriments peuvent recouvrir des robes flatteuses et manger ainsi la laine sur le dos de jolies fleurs plantées avec amour
Que le sol regorge d'escargots, de limaces grasses comme des loukoums et que cette somme d'animaux lents et pas beaux réussissent quand même à faire des dégâts considérables dans leur territoire en open bar grâce à une météo particulièrement généreuse.
et aussi
Qu'il vaut mieux porter des gants avant de commencer
Qu'il vaut mieux ne pas être allergique au pollen
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