Au départ il y a un argumentaire béton :
"On a voulu raconter au grand public l’histoire de Shalimar, celle qui a inspiré Jacques Guerlain en 1925. La vraie histoire d’amour qui s’est déroulée au 18ème siècle entre l’empereur mongol Chah Jahan et son épouse Mumtaz Mahal"
A l'arrivée il y a un film de 6 minutes réalisé à grand frais et lancé comme une superproduction fin août avec un plan média maousse et une diffusion sur le web - of course, et dans les salles de cinéma, juste avant le début du film.
Un rêve de storytelling, un best practice à diffuser dans les conférences du monde entier : de l'amour, des aubes brumeuses, une mannequin canon et une musique qui ne lésine pas sur les violons et la philharmonie au service d'une histoire - vraie, servie sur un plateau doré avec enluminures de vermeil.
Las.
Un article au vitriol du site Vodkaster s'appuie sur les réactions (à l'acide) de spectateurs courroucés, confirmées par une centaine de commentaires rageurs de gens fâchés de devoir subir ce film encore et encore avant la projection de leur film.
Pour sa part le site 20 minutes rapporte les propos de la direction de la communication de Guerlain, fort étonnée de cette charge et confirmant l'arrêt de la diffusion, conforme aux prévisions
Alors, un vrai raté ou simplement une charge montée en épingle de cinéphiles grognons ? A vous de voir, là.
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