Il y a comme un vent de folie en cette fin d'hiver. Une impression d'ère catapultés dans l'espace avec des confettis, des bazookas, des tonnes de chewing-gum gums déjà mâchés et des fleurs des champs en pagaille. Un drôle d'environnement me direz-vous, mais vous ne pouvez pas ne pas comprendre ce dont je parle. Cet oeil du cyclone, cette impression que tout peut arriver. Et je ne parle pas seulement de politique, de météo et de la fin jamais programmée de Grey's anatomy malgré la mort (atroce) de son héros.
Les stars sur tapis rouge n'ont plus toutes des seins ronds et enflés comme des pastèques et parfois mêmes certaines osent afficher sans vergogne une poitrine menue et/ou occultée par un corsage qui monte jusqu'à la clavicule. Vous allez voir que bientôt elles auront des cuisses, et là....
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Le maquillage prend des couleurs psychédéliques. Les marques proposent des eye liners (pardon des crayons pour les yeux) jaune, vert gazon, or doré, bleu outremer et violet électrique. Certes, pour encore réservés à une élite tournant comme des derviches autour d'arrondissements bien circonscrits dans un rayon de 3 kilomètres autour de Colette, mais quand même; maintenant qu'Yves Rocher propose à moins de 6 euros et même à Lesneven une palette de couleurs à faire rougir Elmer l'éléphant, tout peut arriver. Et même Nolwenn de la compta peut prétendre à une mise en beauté technicolor.
C'est la Fashion Week cette semaine et patatras, voilà t'y pas que l'on voit, ébahis, des mannequins rire sur le catwalk, des mannequins de couleur et/ou avec des formes, des défilés où les filles ne bougent pas tandis que les spectateurs eux, évoluent autour d'elles comme une foule avide de savoirs se presse autour de la Joconde. Que certaines maisons de luxe investissent des locaux en travaux et/ou en plein air et maintiennent leur show alors que la pluie tombe. Tout cela a un air (juste l'air hein) d'une industrie qui ne saurait plus très bien où elle va, qui elle aussi a un tout petit peu la tête qui tourne.
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