<< Spoiler alert >> amoureux fou de Marvel et/ou des Avengers, désireux de garder jusqu'au bout intact le plaisir de la découverte de ce nouvel opus jusqu'au 7 juillet prochain, passez votre chemin. Non, c'est vrai, je comprends. Ca m'énerverait aussi d'apprendre dans un post de blog Si Meredith va enfin remplacer Dr Mamour dans Grey's Anatomy.
Le nouveau Spiderman, Homecoming (que les Québécois ont traduit par "retrouvailles" ce qui a le mérite de la clarté), annoncé pour l'été prochain, envahit littéralement la toile (hé hé) depuis quelques mois avec des extraits exclusifs, des bande annonces bondissantes et la diffusion sur Canal + d'une jolie introduction dans le dernier Avengers, Civil War (que les Québécois ont traduit par "guerre civile" faisant ici preuve d'un beau sens de la traduction littérale).
Inutile de vous dire qu'il ne va pas être facile de passer à côté.
Au-delà d'une histoire qu'on imagine forcément jalonnée de sourires, d'obstacles, de blagounettes de Tony Stark, de bagarres, de peut-être Gwyneth-Pepper, d'échecs et finalement de victoire éclatante sur paysage dévasté, ce nouvel opus représente une chouette analogie de ce qu'est un Millenial vu par les générations qui le précèdent.
Le Millenial (en anglais), appelé aussi Génération (Y en français), est devenu petit à petit l'épouvantail moderne qui remplace avantageusement les CD suspendus dans les arbres pour faire fuir les
Voici donc ce que cela donne si l'on pose ces deux figures de la société moderne sur les deux personnages principaux du film (déjà aperçus dans Civil War).
(la suite après le saut)
A ma droite, Spiderman dans le rôle du Millenium. Il a l'air d'un gamin (qu'il est, imaginez qu'il a encore un lit en 90 cm et qu'il habite avec sa tante), il ne s'habille que dans des vêtements mous et des vestes à capuches, il est vachement sympa, il est généralement accompagné d'un ami gros (mais vachement sympa ; et utile apparemment), il est plein d'enthousiasme, un peu maladroit, hyper doué avec les nouvelles technologies et il a découvert son superpouvoir un peu par hasard (le feignant). Depuis il pense qu'il peut sauver le monde avec un babygro en pur coton et surtout, surtout, il ne doute de rien et, encore plus grave, ne respecte pas les anciens, ni l'autorité, ni tous ces principes démodés et ringards inventés pour protéger les acquis d'une génération née au siècle dernier.
A ma gauche, Iron Man. Notre caricature de Génération X. Portant beau, intelligent drôle, bien habillé, mangeant bio sauf quand il jeûne, pratiquant le jogging le dimanche et adepte des oméga 3, habitué aux honneurs et à un certain confort, privilège de ceux qui ont parcouru sans les brûler toutes les étapes de la vie.
Tout à sa superbe, il se trouve fort dépourvu lorsque confronté à l'esprit faussement ingénu et franchement énervant de
Je vous vois rire jaune : le premier qui ne s'est pas senti comme Stark devant le nouveau stagiaire devenu chef de service en 2 ans me jette la première pierre intergalactique.
C'est troublant.
Dans la vraie vie, souvent, la collaboration intergénérationnelle a du mal à prendre, en partie parce que les Stark diabolisent un peu trop les Spiderman et que les Spiderman, ils pensent que cette peur est en fait du dédain et que le dédain, ça les laissent de marbre, voire ça les motive à aller encore plus vite.
Mais ouf.
Je vous rassure, comme la vie à Hollywood ressemble plus à un dessin animé de Petit Poney qu'à une chronique de bureau, Spiderman devrait normalement se rendre compte à un moment ou un autre que sans la sagesse de son aîné il ne pourra pas s'en sortir, et que sans la fougue de la jeunesse Iron Man ne trouvera pas cette nouvelle solution qui lui manque et que
(tadam)
c'est en associant leurs forces qu'il pourront vaincre le MAL.
Voilà, la prochaine fois qu'on vous rebat les oreilles avec les Millenials et les Y, pensez à Marvel, à Spiderman et Iron Man et oubliez-le aussi vite que vous l'aurez vu.
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