mercredi 30 septembre 2009

Rendez-vous à la Défense

Crédit Photo : Life

Avoir un rendez-vous à la Défense un matin à 9 heures, c’est faire un bond dans un univers parallèle.

Quitter Paris, Haussmann et son boucan permanent pour un monde minéral.

Pratique, fonctionnel, sécurisé, parking assuré, bien desservi par les transports en commun, idéal toutes activités, tarifs à négocier, l’assurance d’une adresse prestigieuse pour développer votre activité.

Hérissé de hautes tours sombres aux arrêtes vives, qui font rêver aux années 80, à l’argent roi et à Harrison Ford qui change de chemise dans Working Girl.


Avec au milieu une grande esplanade où les pas résonnent.

Des clubs de gym, une grande arche vraiment grande et un CNIT qui peine à se souvenir pourquoi il est là. Et un Pouce géant de César. Et un énôôôrme centre commercial rempli de loulous le week end et de working girls qui font « 2-3 courses à la sortie du bureau » pendant la semaine.


Le matin tout le monde est en gris ou en noir ou en bleu marine, avec 20 Minutes à la main. Tout le monde sait où il va. On n’entend pas les voitures alors on marche au rythme des pas qui résonnent sur l’esplanade. Les silhouettes se courbent pour affronter les courants d’air et de temps en temps une petite silhouette grise comme les autres s’arrête, lève la tête et rebrousse chemin. Perdue. Dommage, c’était la Défense 6 ou la Défense 4 ?

Un vélo passe. Un extra terrestre

Une assistante maternelle escorte un groupe de petitous en anoraks de toutes les couleurs, attachés entre eux. Une apparition. Personne ne les remarque, tout à son objectif « si je n’arrive pas à la Tour avant 9 heures, j’attendrai des plombes pour avoir un ascenseur ».

Des grappes de fumeurs en bas des Tours. Des hôtesses d’accueil en tailleur rouge qui vous prennent votre carte d’identité et vous tendent un badge qu’il faudra passer devant la borne « non, attendez, reculez, oui, recommencez, c’est bon ! »

Des ascenseurs qui vont du 24ème au 32ème étage à ne pas confondre avec ceux qui vont du 12ème au 23ème qui se trouvent « au fond du couloir à gauche ». Des toilettes femmes à l’opposé des toilettes hommes. Peintes en rouge du sol au plafond « c’est plus gai ». La clim’ qui crée un silence bourdonnant et la moquette feutrée. Des cloisons amovibles et des portes vitrées « plus sympa qu’un open space, avant on était par ilots de 4, c’était l’horreur, mon voisin n’arrêtait pas de péter, arrête de rire, c’est pas drôle ».


On pourrait être à Rio ou à Hamburg. A Londres ou à Minneapolis.

On est à la Défense.


Si j’étais tour operator, j’organiserais des visites guidées de la Défense. Rien que pour mettre des baskets, de la polaire jaune et des japonais dans le décor. A vélo, tiens, histoire de rajouter des bruits de klaxons. Et je mettrais un Kebab sur l’esplanade. Et des fanfares (pourquoi pas celle de ma rue ?).


Où alors je serais un créateur de mode et je ferais mon défilé à la place de l'ancienne patinoire du centre commercial. Juste pour le lâcher de fashionista en couleurs et talons ultra hauts sur les pavés auto-bloquants, devant la FNAC et Decathlon. Avec leurs couleurs, leurs dégaines et leur insouciance.



Crédit Photo : The Sartorialist of course

mardi 29 septembre 2009

Joyeux Anniversaire

11 heures 45. Adèle m’appelle … "T'es où là maman ? Ah oui au bureau, je suis bête" (puis ..maîtresse absente, partie dans la classe de Côme, (...) Justine trouve moche les photos de papa mais moi je les aime, m'en fiche elle a intérêt de bosser parce que moi j'ai fini…) « Gros bisous maman, à ce soir ! »

« Adèle tu peux me passer ton frère ? »

« Pourquoi ? »

« Pour que je lui dise bon anniversaire »

« Ca sert à rien, tu l’as déjà fait ce matin »

« Et alors, si j’ai envie de lui fêter son anniversaire 50 fois aujourd’hui, j’ai le droit, non ? C’est sa journée »

« Pffft, bon, d’accord, HEEEEEEEEENNNNNNNNNNNNNNNNNNRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII viens maman veut te parler »

« Pourquoi tu hurles comme ça ? tu ne peux pas l’appeler gentiment ? »

« Il est en haut et moi en bas, je vais pas monter »


PS : Crédit photo inconnu.

PS2 : toute ressemblance avec des faits réels ne pourrait être que fortuite. ça ne se passerait jamais comme ça chez moi.

PS3 : ça n'a rien à voir quoique, mais n'oubliez pas d'aller jeter un oeil sur 1001 rules for my unborn son. C'est toujours aussi délicieux

lundi 28 septembre 2009

Une petite baffe

Les frères Taloches sont de retour à Paris pour quelques mois.
L'occasion de revoir ce sketch pas tout jeune mais franchement rigolo




dimanche 27 septembre 2009

Dans N.E.W.S, ya WE



Un dimanche soir tranquille et paf ! j'apprends :

Que même Johnny peut être attrapé par le crabe. Ainsi donc les rumeurs alarmistes autour de son accident en juillet dernier étaient fondées. Il n'avait pas fait QUE une chute sur son yacht. Apparemment, tout est réparé, collé et la Star est de nouveau indestructible. Ouf. Mais quand même. Ca fait trouille.

Que le magazine Wired a cherché 10 idées un peu nouvelles pour dire F...k à la crise. Et les réponses ne sont pas piquées de vers. Ca a le mérite d'être sans langue de bois, sans a priori, sans politiquement correct tout ça, mais c'est un peu violent quand même.

Que Patrick Bruel est le premier artiste vivant à faire éditer une planche de timbres à son effigie. c'est le magazine Contrex qui le dit. Oui, je l'ai encore reçu, ce magazine qui s'adresse aux femmes de plus de 50 ans. Ca m'aurait embêté de le rater celui là. Je suis contente de voir que BruBru est capable de drainer (ah ah) les foules de 10 à plus de 50 ans. Mais je ne suis pas vraiment sûre qu'il soit si content de ça de l'interview ? J'ai effectivement l'impression d'avoir plus de 50 ans. Patrick. On se connait depuis toujours.

Que le magazine GQ a retenu la mascotte de ce blog dans sa sélection des 25 hommes de l'année. Eux aussi aiment Maxime Medard ! GQ a du goût. Ils lisent "une femme avec toi". C'est bien, qu'ils continuent.

Vivement demain matin. Un dimanche comme ça, ça présage une semaine foisonnante...

PS : crédit photo Life

vendredi 25 septembre 2009

Affiches

Depuis deux jours on croise cette affiche sur toutes les sucettes des quais et des couloirs de métro. Je ne sais pas ce que vaut le film mais qu'est-ce que le graphisme est chouette !

jeudi 24 septembre 2009

On nous prend pour qui ?


Hier, une bonne amie moi a accepté de répondre à un sondage d'un institut d'études majeur pour tester une nouveau programme télé.

Chouette, se dit-elle, je vais pouvoir frimer dans les dîners et raconter à tout le monde ce que les scénaristes français nous mijotent. L’occasion de faire avancer la science des études et de satisfaire sa curiosité.

A la clé, la possibilité de gagner un bon d’achat ou un panier de produits de 45 Euros. 45 Euros pour regarder 20 minutes de programmes télé puis répondre à 10 minutes de sondage téléphonique, ça me va.

Malheureusement, la bonne amie a vite déchanté.

En guise de programme télé innovant, une vieille série américaine mal doublée avec des rires enregistrés et des décors qui marquent la date d’enregistrement mieux que le carbone 14. 1990 au plus tard. Situations téléphonées, blagues poussives. Pffft.

Et au milieu, un tunnel de pub.

Immense. Sans cohérence.

Avec des pubs pour homme, pour femmes, pour sportifs, pour petits et grands. Bizarre. Et des pubs pour des produits proposés dans le fameux « panier de produits offerts en cadeau » lors du recrutement.

Stop là.

C’est pas un test de programme télé. C’est un test de pub. Une usine à gaz avec DVD à renvoyer dans enveloppe T, questionnaires à remplir, rendez-vous téléphoniques, recommandations et instructions à n’en plus finir. Tout ça pour savoir si je vais acheter de la Volvic plutôt que de l’Evian parce que j’ai vu la pub une fois ?!

Bonne amie termine l’exercice, répond au questionnaire « post visionnage » et repasse sur TF1 pour le 2ème épisode de Grey’s Anatomy. Une vraie série.

Je dis à bonne amie que le slogan de cet institut majeur c’est « nobody’s unpredictable ». c’est vrai. Eux-mêmes sont transparents.



« Nous fabriquons de la joie ».

C’est le nouveau slogan de BMW. Et Christian Blachas, du magazine CB News le dit mieux que moi.

Quand on était petits, on voulait tous être publicitaires pour aller tourner des spots en Afrique du Sud, porter des jeans au bureau et vendre des produits avec des slogans bien troussés, des pubs marrantes et des petits bijoux d’inventivité.

Euh, là, à force de nous vendre de la joie à n’en plus finir, on n’y croit plus.

Si même BMW se met à faire du premier degré comme Ariel , ça va plus.

On zappe, on va faire pipi ou on checke nos mails pendant la pub.

Bien fait pour eux.

Coup de bol, Trénet est mort, ils auraient bien réussi à nous l’asseoir au volant d’un cabriolet.


Aujourd'hui, déjeuner de travail.

Le principal orateur est absent. il a "peut-être la Grippe A". Il appelle et nous parle par téléphone. Il n'a pas la grippe mais un virus.

Tout le monde est presque déçu - lui en premier. Son médecin lui a demandé de ne pas sortir de chez lui pendant trois jours pour ne pas exposer son organisme fragilisé par l'infection à.... la grippe A. Quelle chance, on lui donne une chance de rattraper sa faute de goût...


PS : crédit photo aLOLaday

mercredi 23 septembre 2009

Fiche Cuisine #1 : le cake au potimarron


Tout est parti de commentaires croisés de Isabelle et mmarie et de leurs petits plaisirs culinaires après le message de dimanche, les petites choses. Me voici donc passeuse de recette d'Isabelle. Un principe qui me plait beaucoup...

Voilà ce que nous dit Isabelle : "Voilà donc la recette du cake au potimarron. Elle est sous forme de courrier car je l'ai envoyée à une amie. Attention, elle est dangereusement addictive !!! En ce moment, j'y mets des raisins au rhum, des noix, des amandes et des cranberries séchées. En fait, on peut mettre un peu ce qu'on veut et ce qu'on a dans son placard."

CAKE POTIMARRON

Tu prends un potimarron et tu le fais cuire à l'eau, en général avec un potimarron moyen, je fais une soupe et un cake, donc un demi doit suffire. La recette donne 400g environ mais je n'ai pas pesé...

Une fois cuit et égoutté, tu l'écrases en purée. Tu ajoutes 200 g de farine, un sachet de levure alsacienne, 120 g de cassonade (ou sucre brun),3 oeufs, 100 g de beurre fondu, des noix hachées, des raisins secs marinés dans du rhum au moins 1 heure (ne pas hésiter à mettre un peu plus de rhum, la fois dernière, j'en ai mis trop peu et c'était moins bon, je dirais 2c à soupe de rhum au moins, voire 3). J'ajoute aussi des écorces d'orange (l'an dernier, j'avais fait des oranges confites au sirop et je découpe les quartiers en lamelles). Des pignons de pins aussi, si tu en as sous la main. Là, on tombe dans le luxe pur !

Voilà, tu touilles bien le tout et tu verses dans un moule à cake beurré et fariné. De préférence anti-adhésif. Je vais bientôt acheter un moule souple en silicone. J'ai eu une mésaventure la première fois, je l'ai démoulé assez vite et il s'est cassé. En effet, le potimarron cuit humidifie le gâteau quand il sort du four. Il est un peu spongieux et cela s'arrange en refroidissant. Donc attendre qu'il soit COMPLETEMENT FROID avant de le démouler.

Ah oui le temps de cuisson conseillé est de 40 min. Mon four est très lent, je le laisse 1 heure. Il faut tester la cuisson en enfonçant une lame de couteau pour voir si elle ressort sèche.

Le cake est tout orange et tout moelleux, plein de morceaux croquants. Il fait un tabac à chaque fois. C'est une recette que j'ai trouvée sur le web et un peu adaptée, il comportait de la poudre de coco qui ne me disait rien, donc j'ai légèrement augmenté les proportions de farine et j'ai ajouté les fruits secs car j'étais un écureuil dans une vie antérieure !

Moi je le verrais bien comme un gâteau aux carottes avec un glaçage au milieu façon cupcake. Mais je suis über gourmande. Vivement le prochain brunch/thé.

Merci Isabelle et Mmarie et à bientôt pour une prochaine Fiche Cuisine !


PS : Crédit Photo Kate Spade via The Blah Blah Blahg

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