jeudi 26 novembre 2009

de guingois


- Dis, Inès, c'est pas un peu casse gueule ta console, là ?

- Ben, non, pourquoi tu dis ça ? C'est pas casse gueule, c'est Arty.

- Hein ? Darty ? Ils font des meubles de récup chez Darty maintenant ?

- J'ai pas dit Darty, j'ai dit Arty. C'est de l'Art quoi. J'adore.

- Mouais. T'es sûre que c'est solide ? Ca me fait à moitié peur. On pourrait pas un peu équilibrer les couches pour qu'au moins ce soit parallèle ? En plus, ça te ferait des étagères supplémentaires. Et hop, tu peux rajouter des paires de chaussures. C'est mieux pour le commerce.

- ??

- Vraiment, t'as pas le sens pratique. Ca se pavane toute la journée, ça fait sa fière dans les magazines, mais quand il s'agit de vendre, on appelle Brigitte. J'ai peut-être moins d'allure mais j'ai du bon sens.

- Si tu le dis. Allez viens, je t'emmène boire un chocolat au Flore. Tu me parleras business.


PS : C'est Roger Vivier, le bureau d' Inès de la Fressange, photographié par The Selby. (...) soupir d'envie.

Pétale Floraison Arc En Ciel Oliver

Jamie Oliver, le génial cuisinier anglais qui transforme tout dîner mouais en dîner ouaouh a eu une troisième fille en juin dernier.
Après Poppy and Daisy Boo, ils ont beaucoup hésité.
Avant de se décider pour Petal Blossom Rainbow.
Classe.
Manifestement ils ont tiré au sort une thématique florale, voire bucolique. Ca s'appelle un fil conducteur. Ca évite de se prendre la tête pour trouver des idées de cadeau d'anniversaire ou de décoration de chambre d'enfants.
Espérons que ces trois jolies filles ne tournent pas gothiques à l'adolescence.

PS : crédit photo et genèse du scoop chez Joanna sur son blog du magazine Glamour US. Quand je vous disais que le blog regorge d'infos aussi superficielles qu'indispensables..

mercredi 25 novembre 2009

Snobismes parisiens #5 : be different


Il parait que le bonheur danois que tout le monde envie n'est qu'un leurre. Qu'il repose sur une uniformité de pensée que nous ne pourrions pas supporter plus de 2 jours. Ça ne vient pas de moi, mais d'Arte (mais évidemment vous le savez car évidemment, vous ne loupez jamais une Théma d'Arte).
Alors que le temps se décide à nous rappeler que c'est l'automne, que les clients se souviennent qu'ils ont tout plein de queues de budget à dépenser avant la fin de l'année, que l'on ne peut plus parler de Grippe A, ni de Thierry, ni de Henri, ni de foot, ni de mains, sans que tout le monde ne change de sujet - reparlons de nos petits snobismes quotidiens.

- On ne lit pas Grazia. Sensé détrôner Gala et Elle, ce nouveau magazine féminin d'origine italienne a vite rejoint les rangs des journaux qui sont même pas dans les salles d'attentes. C'est dire.

- On mange du potimarron, du panais, des navets boule d'or et des topinambours. Et des rutabagas. En gros tous les légumes qui ressemblent à Scrooge, le film où Jim Carrey est cartoonisé sur toutes les sucettes de quais de gare en ce moment. Et on aime ça. Si.

- On oublie que c'est Noël dans un mois. On se fait des cadeaux maintenant. Qui sait où on sera dans un mois ?

- On fait mine de se pâmer devant les smartphones qui tournent sous Androïd (comme le HTC HD2 , le premier Windows Phone à gérer les écrans capacitifs et à offrir une gestion correcte du Flash) et on continue à chouchouter son iPhone (ou à reluquer celui de son voisin dans le métro le matin).

- On porte des chaussures plates. Les desert boots sable de Clarks semblent prendre la main. Si, vous savez ce que c'est. les chaussures de Simon et Garfunkel sur la pochette de l'album Greatest Hits. Comment ça on voit pas leurs chaussures sur la pochette ? Dommage, parce que c'est sûr qu'ils en portent. Si vous voyez toujours pas, la photo est .

- Plus que jamais les rouflaquettes sont à l'honneur. Maxime Médard, tiens bon. Depuis la tombée en disgrâce de Titi, une place est à prendre dans le coeur des Français, elle est pour toi.

- On apprend plein de trucs inutiles et (donc) indispensables sur Twitter. Par exemple qu'on peut désormais choisir la mamie qui nous tricotera avec amour un beau bonnet en laine et une écharpe pour l'hiver. C'est chez Golden Hook. Ben si. Merci Géraldine pour le tuyau !

- On continue à détester adorer Christian Audigier, le golden boy de la fringue, ami des stars. Et il adore nous donner du grain à moudre : un café à son nom, un de ses t-shirts sur le dos de Michael Jackson dans son film posthume, une boutique dans Paris. L'homme aux 10 interviews par jour aime occuper le terrain.

- La Ugg n'est toujours pas morte. Mais on essaie de se souvenir que ce sont des bottes de surfeurs australiens destinées à réchauffer leurs pieds après des heures dans l'océan. Et qu'elles n'ont donc rien à faire sur le bitume.



PS : Cette photo vient de Design Sponge. Toute la maison de Jesse and Whitney Chamberlin est aussi désirable que leur salle de bain...

mardi 24 novembre 2009

cintrés


Je ne sais pas pourquoi mon regard est toujours attiré par les photos de vêtements sur cintres…. C’est grave, vous croyez ?

PS : Crédit photo : Vanessa Bruno (les portants aériens) et Comptoir des Cotonniers (les gros plans) sur leur blog

lundi 23 novembre 2009

Où suis-je

Il y a des lundis comme.. euh.. des lundis.
Chaussettes trouées, thé tiède, look misérable et moral en berne.
Quand il pleut, la chaussée glisse, il y a tellement de monde dans le RER qu'on peut sentir le dentifrice du voisin - mélangé au café qu'il a avalé vite fait en attendant sa correspondance.

Des journées où on attend devant le bâtiment D alors qu'il fallait aller au B et où on demande à Caro si elle peut nous héberger une nuit à Londres alors qu'on va à Lyon.

Des journées où on déjeune enfin avec celle que l'on n'a pas vue depuis des mois. On a même choisi un resto américain super déco avec des hamburgers aussi énormes que le sourire du serveur. Et où on termine avec un Perrier - Poulet - haricots verts - déca. Même pas cap de s'enfiler sa dose hebdomadaire d'hydrates de carbone en un repas.

Des journées où une copine essaie de trouver une date pour faire un dîner à 5 et qu'on se retrouve la seule à ne pas pouvoir y aller.
Ben oui, on va à Lyon, on vous a dit.

Avant de reprendre le train et de se rendre compte qu'il reste juste 10 pages avant de terminer son roman. Il restera 3 pages à lire. Pas assez pour faire un autre voyage. Trop pour tout lire avant d'arriver. Et quand est-ce qu'on va les lire ces 3 pages, hein ?

Mais ce qui est bien, c'est que ces journées là s'arrêtent aussi à un moment.
Et on termine, allongée sur le canapé à tremper des petits cookies Bonne Maman dans sa tisane devant le nouvelle série de Canal+.
Avant d'aller trainer sur le net et de trouver cette illustration.
Zombieland.
Illustration officielle des jours comme un lundi.



PS : Illustration ruben fleischer

Gimme me your Hand

Tant qu'à faire, oui, autant déjeuner dans un restaurant qui nous
propose de passer une bonne journée !
(39 rue de Richelieu Paris 1er)

jeudi 19 novembre 2009

A l'école

Dans le hall du collège des enfants, en retrait en bas des escaliers (rampe en bois, vieux vieux escaliers recouverts de lino), il y a une statue d'un prêtre en surplis (ou bien est-ce une soutane ?) qui tient un livre ouvert dans ses mains - les pages tournées vers le spectateur.
Et sur ces pages, on lit très bien (le graveur a bien pris garde de le graver en caractère 72) : "Simplicité, pauvreté, charité, abandon à la providence".

Et du lundi au samedi, une horde de jeunes de 12 à 18 passent devant le saint homme en chahutant, avec le sac Eastpack sur l'épaule et le sweat American Apparel négligemment ouvert.

Sublimes contrastes de la vie quotidienne...



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