lundi 16 novembre 2009

Des nouvelles de Babette



Babette, mon amie de la Sofres qui lit toute la journée des tas de bouquins, de livres, de compte- rendus de conférences, tout ça, tout ça (pfiiout, elle doit avoir mal aux yeux le soir, la pauvre), aime beaucoup nous donner des nouvelles du Web 2.0.
Voui, même parfois, ça devient du Web 3.0, mais j'ai pas encore compris ce que c'est alors je ne vous en parle pas.
Restons au 2.0, c'est déjà super drôle. Le Web 2,0, c'est quand les gens participent on line. Exemple :

Toutes les Minutes Marketing

Web 2.0

Quand une banque donne la parole à ses clients

Il y a quelques mois nous avions parlé de la communauté online créée par la banque britannique First Direct qui permettait à ses clients de s’échanger de bonnes adresses d’hôtels et autres restaurants. La même banque a franchi un pas supplémentaire il y a quelques jours. Avec First Direct Live, elle donne la parole à ses clients, les engageant à leur faire leurs critiques (sans les censurer) et leurs propositions. La banque met en avant sa volonté d’être totalement transparente. Selon son CEO, le site a reçu, en un mois, plus de 2 000 commentaires.

Source :
marketingweek.co.uk


La semaine dernière, c'était une chaîne de supermarchés qui avait créé un panel de consommateurs qui donnent leur avis on line sur les produits.

Soit.
On voit pas trop ce qu'il y a de nouveau là dedans mais en tous cas ça carbure dans les think tank. Tout le monde en veut de son consommateur test.

Allez, Babette, un peu d'imagination que diable. Tu peux faire mieux. Je le sais.

PS : Crédit Photo Life. C'est bizarre quand même ce que cuisine cette sémillante femme au foyer, non ?

dimanche 15 novembre 2009

Un an plus tard


Il y a un an, j'écrivais ça. J'ai pas tant que ça changé finalement en un an...
Pour ce premier anniversaire, pas de grand jeux concours, pas de semaine "spéciale anniversaire" ni de numéro collector. Mais je suis assez fière de moi. Et fière d'être lue par d'autres que moi ! Merci merci...


PS : les jolis Pink Flamingos viennent de chez Miss Capricho, une illustratrice aquarelliste qui me fait regretter d'avoir deux mains gauches.

Après l'entraînement


Ils ont les joues rouges et les cheveux encore humides, collés sur le front. Ils se disent au revoir en se serrant la main ou en se donnant des grandes tapes dans le dos, comme des hommes. En bandoulière, leur sac de sport, un peu trop grand pour eux. Ils ont hâte de rentrer chez eux mais trainent des pieds pour sortir du vestiaire, dans les odeurs de shampooing et la buée. Ils préfèrent se raconter des histoires de placages et de passes décisives, d'essai sur la ligne et de chute en arrière.

Ils ont un BN à la main et les chaussettes à l'envers. La brique de jus d'orange déborde et la paille glougloute. Ils échangent des cartes Pokemon et jouent aux durs. Quand leur maman arrivent, ils ne savent plus trop s'ils doivent se jeter dans ses bras ou jouer les blasés devant les copains.

Les mamans ont les bras chargés de petits frères et de brioche au chocolat. Elle se hèlent en souriant et essaient de réguler le flux entrant/sortant de l'unique ascenseur. Elles attrapent leur fils et le copain de la voisine qui habite à côté. Ajustent le pull, ferment la polaire, recoiffent et pestent contre les entraîneurs qui "vous laissent sortir avec les cheveux mouillés alors qu'il fait un froid de gueux, viens là que je te mette ta capuche".

Le samedi, il y a plus de papas. Les papas font les malins. Ils sont chez eux dans cette ambiance de vestiaires. C'est une histoire de code, de solidarité mâle. On ne peut pas comprendre.
Ils échangent deux-trois mots avec l'entraîneur, ébouriffent la tête de leur fiston, se réjouissent de ses bleus, de sa mine fatiguée et de ses yeux qui brillent.
Parlent du match de la veille, du placage de Chabal, des Sud Africains quasi humiliés, de foot aussi.
Eux aussi resteraient bien boire un verre au Club House, mais c'est le début de l'année, ils doivent d'abord gagner leur place dans la confrérie du Club. Assister aux matchs, faire les déplacements. On verra aux beaux jours, quand l'air sera doux et la pelouse accueillante.

Aujourd'hui, c'est moi qui suis venue te chercher. Je me suis garée dans le parking sous terrain et je me suis pressée pour ne pas être la dernière. tu n'aimes pas trop ça. Rester le dernier avec l'entraîneur. Tu ne t'attendais pa à me voir. Tu es en pleine discussion avec une bande de garçons que je ne connais pas. Tu es agenouillé et tu regardes un classeur. Tu lèves les yeux et tout de suite, un immense sourire. Ah maman, c'est toi ? Tu as mon goûter ?
Non, je ne l'ai pas. C'était ton goûter ou arriver en retard.
Ton visage se ferme et toute la douleur du monde se lit sur ton visage. Avant de changer d'avis en un éclair et de me donner ton sac. Viens, on passe par l'escalier, faut que je te raconte mon entraînement.
Alors... on a commencé

samedi 14 novembre 2009

Radio Samedi

Crédit : automatism

C'est samedi et c'est grand mezze dans ma tête.

D'abord cette suggestion de look sur le site internet de Elle. Si j'avais peur de me transformer en baleine sur pattes d'ici à fin mars, voilà une alternative intéressante : l'autruche.
Le site du Parisien est une mine d'infos rigolotes. Entre la distribution de billets de banques annulée à la Tour Eiffel pour raisons de sécurité (oups! je n'aimerais pas être à la place de l'agence qui a pondu cette campagne de street marketing pour Mailorama) et les informations contradictoires sur la grippe A (t'es pas vacciné, t'es mort, si tu te vaccines, tu as des effets indésirables), on trouve aussi "que regarder ce soir à la télé si vous n'aimez pas le foot." Une mine je vous dis.

L'Express Styles fait son numéro spécial Style, justement. On y apprend qu'il est plus stylé aujourd'hui d'aimer les religieuses au café que les délires pâtissiers hasardeux "alla manière" de Pierre Hermé de certains pâtissiers de quartier. Soit.
Mais aussi que "on n'en peut plus des cupcakes : textures spongieuses, glaçage écoeurant, l'adorable et très irritant cupcake est l'objet de reconversion favori des mamans en congé mat".
Oups. Va falloir que je trouve autre chose alors.. Alors que je venais juste de trouver des caissettes à cupcakes super chou..

jeudi 12 novembre 2009

Imagine part II

Oh, oui imagine un lundi matin où tu commenceras le boulot le coeur léger..."

Ca commence par un chouette cadre.
Un jour je travaillerai dans une pièce lumineuse et claire, avec un bureau beau comme celui d'un designer, chaleureux comme une bonne copine, lumineux comme un jour d'hiver à la montagne.
Je m'y sentirai tellement bien que je ferai un travail d'enfer.
De toutes façons, je ferai un super boulot parce que j'aimerai ce que je ferai.
Un jour.

Oh, ça va, on a dit "imagine".




PS : Ellie a été licenciée en septembre dernier et depuis elle travaille en free lance de chez elle. Elle a commencé une série d'articles avec son amie Margot pour raconter comment ce changement de vie se passe et comment elles s'organisent. Toutes les semaines, elles donnent des trucs et astuces ou demandent aux copines free lances et blogueuses comment elles font. Cette série s'appelle "Howdy Do it". Toutes les photos de ce post viennent de là.


mercredi 11 novembre 2009

Kings of Convenience




Eirik Glambek Bøe et Erlend Øye font de la musique chaude et dansante comme une soirée feu de bois sur une plage de Copacabana. Le genre de soirée où on boit un peu trop et où on finit hilare, à regarder les étoiles en essayant de prononcer les prénoms des guitaristes norvégiens et en se lamentant d'avoir choisi de faire de la danse classique et pas de la guitare folk. Et où termine endormi dans le sable au petit matin - en ayant vaguement le cafard.


Comme dans tous les duos, il y a un joli garçon taiseux (Eirik) et un grand dégingandé (Erlend) qui fait beaucoup de bruit parce qu'il se croit trop grand, trop roux, trop bigleux derrière ses trop grandes lunettes de bobo branché.

Ils chantent comme Simon et Garfunkel et ont l'humour d'un Droopy tombé dans une marmite de rennes aux airelles. Je me souviens d'une première partie où ils jouaient, impassibles, devant un public qui ne les écoutait pas - au début. Avant de succomber.



Histoire sans parole

En ces jours d'amitié franco-allemande triomphante (la revanche de tous les parents qui ont inscrit de force leurs enfants en Allemand première langue. Enfin !), j'aime les dernières pubs Eurostar.
Et pourtant on a appelé notre fille aînée Jeanne..

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