mercredi 19 octobre 2011
Keedz stand on the word
Extrait de la bande annonce de Polisse, le film que vous avez envie de voir, parce que vous n'avez pas pu passer à travers le plan média, le sourire énorme de Maïwenn, les témoignages émouvants de Karin Viard, les dents de Joey Starr et l'affiche. Même si sans doute on va se prendre une belle claque dans la tête.
C'est une bonne réserve à pêche cette chanson, de celle que l'on se met à fond dans la salle de bains le matin, ou dans les oreilles pendant le train ou dans la voiture sur la route d'une réunion super relou.
PS : Et parce que peut-être vous êtes passé à travers du plan media de Polisse, la bande annonce est ici.
mardi 18 octobre 2011
Dinner !
"Vous faites un dîner ? C'est pas trop tôt, on va enfin pouvoir être tranquilles"
(Hxxxx, 9 ans)
(comprendre : diner de chips et coca, mater un film sur le Mac en bas, ne pas se laver les dents et se coucher, épuisé à 11 heures)
lundi 17 octobre 2011
UGGcitrin
Une "vidéo hilarante" (sic Garance Doré à qui je l'ai piquée) à laquelle j'aimerais que ma grande fille adhère.
Quelqu'un peut-il m'expliquer cet amour immodéré des ados pour les UGGS ?
Et n'allez pas me dire que c'est là réaction épidermique de mère de famille qui se sent obligée de critiquer les choix vestimentaires de ses filles, hein.
Ca n'a rien à voir.
Les UGGS c'est objectivement moche, non ?
dimanche 16 octobre 2011
Face à Face
Ils sont tous les trois debout contre la cloison. Un jumeau et sa jumelle sans doute - même taille, mêmes yeux, même bouche, même nez, et une toute petite jeune fille qui flotte dans son tregging.
12, 13 ans peut-être.
Vraiment plus des petits et pas encore des grands.
La plus grande des deux a des traits d'eye liner maladroits sur les paupières qui contrastent avec sa mise bon teint. On imagine le crayon planqué dans le sac, le rétroviseur de la voiture du n°20 de la rue, le frère qui s'impatiente et les doigts qui tremblent. Ca lui donne un air curieusement dramatique et aussi attendrissant qu'elle le voudrait fatal. Elle affecte une moue boudeuse et un peu supérieure devant sa compagne de route, sans doute un peu moins sûre d'elle.
Son frère est perdu entre son oreille droite et son oreille gauche. Linkin Park ou David Guetta ? Je me demande ce qu'il écoute mais ça ne le rend pas hystérique de joie. Son visage est impassible et il n'a que faire des piapias des filles à côté, même s'il reste tout proche de sa soeur, comme son miroir masculin.
- "9 heures 02, si on arrive à 7 c'est bon on est à l'heure"dit la grande
- "Oh lala, faut que j'apprenne à marcher vite, j'y arriverai jamais" dit la petite
- "tu t'y feras, on va couper par la rue de Budapest"
Mais ça ne rassure pas la plus jeune qui se met à se ronger nerveusement le bout des ongles, qu'elle a (mal) laqués de rose malabar mat. Bouououh, en voici une encore qui a échappé à la vigilance maternelle avant de quitter la maison.
S'ensuit un long passage en revue des profs de l'école. tous injustes, pas drôles, sadiques dans les notes et vraiment pas coulants avec les nouveaux.
Un peu plus loin dans le couloir, coincée entre une dame emperlousée fort encombrée de son sac Carrefour et un monsieur imperturbable, le regard fixé au loin, une jeune femme à queue de cheval et stylo rouge, corrige des copies, annote, barre et s'exclame sur le papier. Elle travaille vite, elle ne voit ni n'entend personne autour d'elle. Ses copies, son stylo et son écritoire improvisé sur son cartable. On sent la première de la classe devenue enseignante après un parcours sans faute.
A côté de mes petites collégiennes, c'est elle qui ressemble plus à une élève.
vendredi 14 octobre 2011
C'est le week end
Hey, Jum', arrête de bouder c'est week end.
PS : Ici, la vidéo de la chanson "Funk you" de DJ Abdel et Mister You, dernier hit des cours de récré avec son gimmick urticant "ça m'dérange pas, moi j'aime bien". Ah ça c'est sûr ma bonne dame, on est loin des Choristes.
jeudi 13 octobre 2011
C'est joli, c'est Nice
Nice est une ville au bord de l'eau. Une vraie ville avec ses boutiques de luxes et ses allées bordées de palmiers, son marché typique qui sent bon le Sud de Gilbert Bécaud. Et ses estivants en maillots qui passent devant Vuitton, ses vieux bronzés comme des Pepito et ses familles un peu hirsutes.
Sur la plage, entre deux parasols, il y a des galets. C'est joli vu d'en haut mais ça fait mal aux pieds. Il y a du bruit partout et tout le temps. Le vent, les jet skis, les voitures, les mobylettes et les orchestres de rue. Les drapeaux qui claquent et les avions qui décollent. La promenade des Anglais est large comme un boulevard, avec des sièges partout pour mater les baigneurs, la mer et les parachutes ascensionnels.
A 100 mètres de la plage, des villas endormies luttent comme elles peuvent, à coup de persiennes à l'ancienne, contre les programmes immobiliers grand luxe qui grignotent le paysage. Le silence vous tombe dessus comme l'ombre des ruelles.
Nice est une ville bordée d'un côté par les ferrys qui rallient la Corse et de l'autre par l'aéroport et son parking à jet rempli comme un oeuf de milliardaires et de starlettes. Une ville remplie de touristes qui ne font que passer quelques heures avant de poursuivre leur tour de la French Riviera.
Et de Niçois qui rient sous cape et s'en fichent bien de ce qu'on pense d'eux.
Eux ils ont l'exubérante plage, la fraicheur des ruelles, les boutiques de luxe et l'hiver sans doudoune.
Canal + et l'ours
Quand Canal+ (et son agence Euro RSCG BETC) font une nouvelle campagne pour leur offre cinéma, c'est toujours la régalade. Cette fois ci, je ne résiste pas à l'ours et à son vocabulaire de français qui se la joue anglais.
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