mercredi 25 avril 2012

Panne



Panne panne panne.
Avarie matériel coupe Internet et me laisse sans voix.
Vous laisse avec une photo de pommier en fleurs. C'est déjà ça.

mardi 24 avril 2012

Bien couverts



- des crêpes fraiches
- un pastéchou
- des pots de confiture
- des pots de compote
- des boutures de "géranium de canaries", de "longues tiges jaunes" et de "longues tiges roses" qui vont faire "des grosses touffes" (c'est écrit sur le post it)
- du pain
- 5 bananes
- 8 oranges bio
- 2 citrons
- 3 sachets de soupe maison surgelée au fond d'un sac congélation pour garder au frais un reste de saumon, du far noir aux pruneaux, des toré, et d'autres crêpes très fraiches.
- des pommes pour croquer en route
- une bouteille d'eau
- des crêpes fourrées au chocolat
- un cahier de mots fléchés

Et des bûches aussi. Des bonnes grosses bûches qui pèsent leur poids et qui vont aller rejoindre le demi ster qui dort le long de la maison.

Et tout le linge lavé la veille, sec et plié.

(On a oublié le jus de pommes. Les 6 bouteilles qu'on aurait dû prendre en attendant le cidre pas encore en bouteille. Et le dernier tableau à peine sec qu'on emballera la prochaine fois)


Toute une colonie de petits sacs en papiers dans des sacs en papier à côté d'un petit tas en vrac, qui apparaissent par magie au fur et à mesure que l'heure du départ arrive.


Comme des petits bouts d'eux que l'on va comme ça emporter avec nous, l'air de rien, sans effusion.
"Kenavo, soyez prudents, appelez-nous en arrivant, à bientôt"





PS : Photo de Doisneau en couverture du livre "Bretons de Paris" de Didier Violain aux éditions "les beaux jours".
PS2 : les toré ce sont des galettes de blé noir et purée de pommes de terre. Un genre de blinis breton. Le pastéchou est une brioche aux raisins, à mi chemin entre la gâche et la brioche. Les deux garantis au beurre. Moins flamboyants que le kouign amann - ce gâteau star du Sud -, mais plus authentique par chez nous, au Nord.

lundi 23 avril 2012

Brestagram








Soleil éclaboussant et pluie battante. 
Rafales qui plient les arbres et renversent les poubelles. 
Salles polyvalentes et salon douillet.
Decathlon et Ikea, ballades en voiture et bretonnismes à tous les coins de rue.


dimanche 22 avril 2012

Premier tour




C'est solennel de voter. 
Personne ne fait de bruit dans le bureau de vote, on chuchote et on lève les pieds pour ne pas que les talons claquent. 
La fierté d'entendre son nom, de glisser son enveloppe et de signer dans la case.
Après en sortant on a envie de rire pour casser la solennité du moment. Ouf, c'est fait. 
Bon, il ne reste plus qu'à attendre.
Ca a bien voté tu crois ? C'est important quand même. 70% à 17 heures c'est bien non ?

A 19 heures 30 on allume la télé et on commence à zapper entre les plateaux qui finissent de mettre le couvert et qui s'échauffent la voix en faisant le tour des QG de campagne.
A 19 heures 55, la pression monte. Tout le monde sourit, les animateurs font de l'animation sans perdre de vue leurs écrans de contrôle.
A 19 heures 59 et 55 secondes, on lance l'animatique un peu bidon qui dévoile les résultats tant attendus.
(c'est énervant, on sait qu'ils savent et qu'ils savent qu'on sait pas.ppf)
20 heures tapantes, toutes les chaines donnent les mêmes résultats.
Voilà.

Et c'est parti.

C'est une immense victoire pour tout le monde. "Un véritable vote de confiance des Français". "Une revanche sur le destin". "Un camouflet au camps opposé"
Les lieutenants croisent le fer en attendant que leur Seigneur prenne la parole. 
(Il finit par apparaitre : sérieux et digne devant une assistance de militants surexcités et alors sur les plateaux télé tout le monde se tait pour guetter un signe, une parole qui sera reprise en bas d'écran).
Puis ils repartent à l'assaut en se coupant la parole avec de grands effets de manche et des exclamations outrées.
Avec les journalistes qui tentent de maintenir le flux, et essaient de garder leur brushing impec au milieu de ce brouhaha.
Et reprennent leur souffle en donnant la parole aux envoyés des QG, essouflés, concentrés.

Vers 22 heures commencent les analyses des journalistes et des leaders d'opinion, et là, on part se coucher en baillant, ou bien on zappe pour commencer un film et laisser les esprits se calmer avant d'attaquer l'entre deux tours.




jeudi 19 avril 2012

English vocabulary : poppy


poppy |ˈpäpē|nounherbaceous plant with showy flowers, milky sap, and rounded seed capsules. Many poppies contain alkaloids and are a source of drugs such as morphine and codeine.[PapaverEschscholzia, and other genera, family Papaveraceae (thepoppy family): many species, including the yellow-flowered arctic poppy (P. radicatum) of the Rocky Mountains. The poppy family also includes the corydalis, greater celandine, and bloodroot.]DERIVATIVESpoppied adjectiveORIGIN Old English popig, papæg, from a medieval Latin alteration of Latinpapaver .
(En Angleterre, on appelle Poppy Day le 11 novembre, jour de commémoration de la fin de la guerre 14-18. Il est de coutume de porter un coquelicot à la boutonnière pour marquer son souvenir des soldats morts dans les champs français et venir en aide aux mutilés de guerre)


Faces au collectif



Le  LOL project de David Ken (photographe) et William Lafarge (DC de l’agence Pueblo) a débuté en septembre 2009.

Des portraits de fous rires d’anonymes photographiés par David Ken avec pour ambition de réaliser la plus grande exposition participative urbaine du monde qui « saisisse l’éclat de rire, ce moment magique de « lâcher prise » et de perte de contrôle où notre image nous échappe » selon les termes des fondateurs.

Deux ans après son lancement, on peut retrouver le LOL project dans des opérations spéciales organisées par des marques (Kia, Auchan), une exposition itinérante parrainée par Pages Jaunes, des murs de visages hilares affichés à l'hôpital Robert Debré et dans une clinique luxembourgeoise, une page Facebook qui réunit près de 50 000 fans et un  livre auto-édité

Une opération à but non lucratif qui part d'un fou rire, c'est pas banal.

(On prend son élan et hop on lit la suite après le saut)


mardi 17 avril 2012

Sans queue ni tête

Daid Lynch sur Nerd Boyfriend


On n'en parle jamais. Ils sont le un pour cent que l'on imagine raser les murs de honte alors qu'en réalité la honte doit glisser sur eux comme une goutte de pluie sur un ciré Cotten.
Ils sont comme le vent qui file entre deux immeubles, une poussière d'or si fine qu'elle ne s'accroche à rien. Tellement riches que même leur couteau suisse coute 3 000 dollars, ils sont au-delà du riche et ont un soucis dans leur vie : que s'acheter qu'ils n'aient déjà ?
On les appelle les "un pour cent" au Etats-Unis.

La mode fluo envahit les stades de foot avec une préférence marquée pour le jaune et le orange. Pas en petite touche, non non, sur tout le peton, façon Casimir a shooté dans un bidon de stabilo. Ils joueraient dans le noir qu'on ne les perdrait pas dis donc.

Etre à la page est très subtil.
On a vite fait de basculer du côté #old de l'affaire. Ah ! la petite vexation de la réponse cinglante en 4 signes qui montre que la vidéo tellement poilante postée sur Facebook est connue de tous. Presque aussi agaçant que la réponse "super, ça fait des lustres que je l'avais pas vue cette vidéo. Trop marrant"
On a aussi vite fait de tomber dans le côté tellement en avance qu'on ne peut plus frimer : "j'adore mais je peux pas encore te faire écouter, c'est pas encore sorti". Loin de vous hisser au top de l'Everest de la coolitude décontractée, cela risque de vous classer dans la catégorie des "poseuses qui se la pètent"

Non, être à la page, comme être super riche, c'est pas facile. Quoique les joueurs du Bayern ce soir (riches + trendsetteurs avec leurs pompes luminescentes) ne semblent pas trop en souffrir.

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