mercredi 19 juin 2013

Sur la tête



Photo by Carlotta


Alors moi je veux bien ne pas faire de mauvais esprit,
me concentrer pour garder à l'esprit que les industriels nous veulent du bien
que leur imagination sans limite est entièrement au service de nos besoins - même ceux que l'on ne sait pas encore nommer


Mais là.
C'est une torture.


Captain Iglo qui PECHE du poulet ?
Alors mon petits gars, déjà qu'on avait du mal à avaler que tu pêches du poisson carré avec du pané dessus (alors qu'on sait bien que la panure fond dans l'eau, hein)
Mais alors là du poulet ?

Tu pêches du poulet ?



mardi 18 juin 2013

We will survive


O


Right ?



je me demande ce qui est le plus agaçant. Ce gif (on dit jif et pas guif, hein vous vous souvenez ?) sans fin ou bien cette chanson, traduction d'une chanson italienne particulièrement irritante et en même temps irrésistible


"A la radio il y a poussin (x2)
Et le poussin Piou (x6)
A la radio il y a une poule (x2)
La poule cot cot 
Et le poussin piou (x5)
A la radio il y a un coq (x2)
Et le coq cocorico 
La poule cot cot 
Et le poussin piou (x4)
A la radio il y a une dinde (x2)
Et la dinde Glou glou
Et le coq cocorico 
La poule cot cot 
Et le poussin piou (x3)
A la radio il y a un pigeon (x2)
Et le pigeon roucoule
Et la dinde Glou glou
Et le coq cocorico 
La poule cot cot 
Et le poussin piou 
Et le poussin piou 
Et le poussin piou 
Et le poussin piou 
A la radio il y a un chat (x2)
Et le chat Miaou
Le pigeon Roucoule
Et la dinde Glou glou glou
Et le coq cocorico 
La poule cot cot 
Et le poussin piou (x3)
A la radio il y a un chien (x2)
Et le chien Ouaf Ouaf
Et le chat Miaou
Le pigeon Roucoule
Et la dinde Glou glou
Et le coq cocorico 
Et la poule cot cot 
Et le poussin piou (x4)
A la radio il y a une chèvre (x2)
Et la chèvre bêê
Et le chien Ouaf Ouaf
Et le chat Miaou
Et le pigeon Roucoule
Et la dinde Glou glou
Et le coq cocorico 
La poule cot cot 
Et le poussin piou (x3)
A la radio il y a un agneau (x2)
Et l'agneau Mêê
La chèvre bêê
Et le chien Ouaf Ouaf
Et le chat Miaou
Et le pigeon Roucoule
Et la dinde Glou glou
Et le coq cocorico 
La poule cot cot 
Et le poussin piou (x4)
A la radio il y a une vache (x2)
Et la vache Meuh
L''agneau Mêê
La chèvre bêê
Et le chien Ouaf Ouaf
Et le chat Miaou
Le pigeon Roucoule
Et la dinde Glou glou
Et le coq cocorico 
La poule cot cot 
Et le poussin piou (x5)
A la radio il y a un taureau (x2)
Et le taureau Muu
La vache Meuh
L'agneau Mêê
La chèvre bêê
Et le chien Ouaf Ouaf
Et le chat Miaou
Et le pigeon Roucoule
Et la dinde Glou glou
Et le coq cocorico 
La poule cot cot 
Et le poussin piou (x4)
A la radio il y a un tracteur (x2)
Et le tracteur Bruum
Le tracteur Bruum
Le tracteur Bruum
Et le poussin.. (crouic)
Oh oh ! "


lundi 17 juin 2013

L'appel de la jungle


Jungle fever


Je comprends
Parfois à force d'être une icône, la pression est trop forte et on dérape.
Juste un petit grain de sable dans une mécanique bien huilée, une micro tâche de ketchup au milieu d'un t-shirt blanc, là, pile à la place du coeur

Personne n'est à l'abri de cet trou noir qui apparait de nulle part et vous happe.
Là, c'est une peau de bête
Je comprends

Tu marchais les pieds nus sur la dalle noire et usée de ton chalet du Wyoming. 
Une cahute luxueusement dépouillée, loin des photographes et de Hollywood.
Il faisait chaud et tu avais juste enfilé un pantalon de toile beige au saut du lit pour aller voir le soleil se lever derrière les montagnes
Un matin encore frais dans une journée qui s'annonçait lourde et moite

Les pieds nus sur la dalle noire, de la chambre à la porte fenêtre
Et devant la cheminée, sur ta droite, la tête endormie pour toujours du puma chassé il y a bien longtemps par l'ancien propriétaire du chalet, un vieil original, dingue de chasse et de safaris
Une peau de bête mitée abandonnée devant le foyer et que personne ne regardait plus
Le cerveau encore embrouillé de sommeil, les yeux éblouis par les rayons du soleil
Tout à coup tu as eu envie de mettre la peau de ce pauvre cougar sur ta tête

Bien sûr
Je comprends ça
On a tous besoin de faire un câlin à ses tapis, c'est humain

La peau rêche contre la peau nue de ton dos, la tête lourde sur ton épaule, tu es resté là face au soleil, à goûter la fraicheur du matin
Et puis tu t'es retourné au moment ou Bill est sorti de la cuisine.
Sans rien dire, il a saisi son Leica et t'a demandé de prendre la pose
Et toi tu l'as fait
Bill est un vieux pote, c'est normal, et puis c'était une chouette idée de photo.

Après tu as jeté négligemment le cougar à sa place et vous êtes allés prendre un café face à la montagne, en attendant que les autres se réveillent et que vous puissiez la faire, cette ballade à moto sur les hauteurs.

Normal.



dimanche 16 juin 2013

Philo dans le jardin



A vue de nez, les genoux dans la terre et des gants trop raides sur les mains, alors qu'on a la tête un peu en bas et le cerveau libéré de toute sollicitations parasites, tout à coup ya des trucs qui sautent aux yeux :

(et mon animisme latent - celui qui m'avait fait des cauchemars après avoir tranché en 2 un lombric un jour de colère de 1977, en profite pour revenir à la vitesse d'un cheval au galop de la marée du Mont Saint Michel)

Le nez dans la terre donc, je constate :
Que les grandes plantes sont parfois celles qui ont les racines les plus fragiles
Que parfois, de mauvaises herbes mangeuses de nutriments peuvent recouvrir des robes flatteuses et manger ainsi la laine sur le dos de jolies fleurs plantées avec amour
Que le sol regorge d'escargots, de limaces grasses comme des loukoums et que cette somme d'animaux lents et pas beaux réussissent quand même à faire des dégâts considérables dans leur territoire en open bar grâce à une météo particulièrement généreuse.

et aussi
Qu'il vaut mieux porter des gants avant de commencer
Qu'il vaut mieux ne pas être allergique au pollen





mercredi 12 juin 2013

Un voyage particulier


Wit and Delight

(sur un livre :  Anne-Dauphine Julliand "Une journée particulière")

Il y a une semaine pile, ma running-partner du mercredi m'a chaudement (on en était à 8 kilomètres quand même) recommandé la lecture d'un livre.
L'histoire d'une fille qui a perdu un enfant, qui en a tiré un témoignage best seller et qui récidive aujourd'hui.

Je ne suis pas très à l'aise avec les livres qui me confrontent à des drames irréversibles - pas envie de me rouler dans le malheur des autres avant de reprendre un Pepito, pelotonnée dans mon bonheur domestique et mon canapé.

Mais je ne veux pas contrarier Perrine
On est encore loin de la maison et si elle boude ça va me paraitre très long

En plus, l'auteur du livre est la soeur d'une copine de Perrine et bien évidemment au bout de 55 minutes de sable et de poussière, les copines de mes copines sont mes copines
Et Perrine me parle d'un livre lumineux, généreux et ça m'intrigue tellement ces deux qualificatifs me paraissent absurdes dans cette situation.
L'absurdité au bout de 55 minutes de sable et de poussière ça me parle

Je passe au Monop', j'achète. Le visage très madone-like de l'auteur m'accompagne au fond du panier et semble approuver mes achats de coton tige et de tomates.

Le lendemain matin, sitôt assise dans le train, j'ouvre le livre en me demandant encore un peu pourquoi

Après pendant 5 jours, matin et soir, je lis comme je prendrais mes gouttes, à petit dose, moitié pour le faire durer et moitié pour avoir le temps de digérer les tombereaux d'émotions qui me tombent dessus. L'histoire est tragique et semble sans fin, la famille est durement touchée.
On sent toute la tristesse et la douleur de la famille. Le besoin de trouver du réconfort dans la foi, dans les poèmes et la musique, les citations et les maximes, les petites lumières de chaque jour
L'incroyable sagesse du grand frère de 10 ans dont on espère qu'il ne perdra jamais sa spontanéité.
Mais on on comprend vite que cette histoire n'est pas la nôtre et qu'elle n'est pas l'essentiel.
Elle n'est que le véhicule d'un message, une petite musique qui dérange et qui rassure sur la nature humaine.
Débarrassée de l'ironie et du cynisme quotidien, celui qui nous entoure et nous écrase, l'âme humaine confrontée à l'impensable est pure et indestructible.
C'est une petite lumière comme un phare dans la tempête.

(et bordel, ça fait du bien)




mardi 11 juin 2013

Boule à facettes



ici


Que celle qui ne s'est jamais prise pour Alex face à sa glace, celle qui n'a jamais rêvé de secouer sa crinière sous la douche, de faire une diagonale en courant avant de terminer en salto avant et pas chassé, de tirer sur son sweat shirt pour dénuder son épaule me jette la première pierre.

La playlist de l'été se précise. 
Après le funky-sexy Robin Thicke et sa playmate hypnotique, Bruno Mars et son (kool and the) gang "treasure", voici HollySiz et son très Moroder-like "Come back to me"


Baby, cet été, investis dans des talons dorés et un slim taille haute.
(ou des chaussures de jogging. Ou les deux)






lundi 10 juin 2013

châtain, écarlate, rose, vermeille, pourpre, rose incarnat, mauve, violet, fauve







Je vais arrêter les histoires de Babar et attaquer directement le Bled, d'accord ma chérie ?



"Seuls s'accordent les adjectifs de couleur constitués d'un seul mot s'ils ne sont pas dérivés d'un nom (comme par exemple : beige, bleu, vert, etc.).

"Les adjectifs de couleur dérivés de noms employés comme adjectifs (comme par exemple : Bistre, brique, carmin, crème, garance, grenat, indigo, marron, nacre, noisette, orange, pastel, pervenche, sépia, turquoise, vermillon, etc.) ne s'accordent jamais, sauf dans le cas de quelques exceptionsqu'il faut connaître (comme par exemple : châtain, écarlate, rose, vermeille, violet, fauve).

Notez : 'pourpre, mauve, rose, écarlate, fauve, incarnat' devenus de véritables adjectifs varient s'ils sont employés seuls (Il avait les joues écarlates).

La couleur châtain est une double exception, car cette couleur peut prendre la marque du pluriel, mais peut aussi ne pas systématiquement prendre la marque du féminin (une chevelure châtain).

Les adjectifs de couleur dérivés de langues étrangères (comme par exemple : auburn, kaki, etc.) sont invariables.

Les adjectifs de couleur constitués de plusieurs mots (comme par exemple : bleu-vert, bleu clair, gorge-de-pigeon, etc.) ne s'accordent jamais, sauf éventuellement dans le cas d'une exception :
 les  adjectifs de couleur unis par la conjonction de coordination 'et' restent invariables lorsqu'il s'agit d'une seule et même indication (par exemple : des oiseaux vert et bleu), mais s'accordent lorsqu'il s'agit de deux indications distinctes (par exemple : des plumes vertes et bleues, autrement dit des plumes vertes et des plumes bleues), l'absence d'accord dans les cas ambigus ne constitue cependant pas une faute."


In "Français facile" (ah ah)

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