J'ai grandi en mangeant du pâté Hénaff. Incontournable sommet de la gastronomie bretonne, appréciable particulièrement en mer, quand le port est loin, la mer calme, et l'estomac vide. Avec du pain frais, de l'eau itou et un carré de chocolat dans une crêpe en dessert.
Chacun sa madeleine. Moi c'est du pâté.
Je sais que je vais être déçue. Mais tant pis.
J'ai acheté aujourd'hui quatre des cinq recettes en boites créées par Frédérick e. Grasser Hermé à partir du pâté et de la saucisse Hénaff. "La rencontre de l'avant-garde culinaire et de la haute naturalité "Made in Pouldreuzic". "La tomate farcie de Marie-Corentine", "Hachement bon", le hachis parmentier au pâté Hénaff, "maman m'l'a dit", l'aubergine au même pâté, le "P'tit Kersalé aux lentilles", version originale du petit salé à la saucisse Hénaff.
En revanche, j'ai laissé tomber "la nouille molle surréaliste", recette de macaronis au pâté Hénaff (et pourtant le nom m'a fait sourire)
On est loin du pont du bateau et du casse croute sur le pouce en faisant bien attention à laisser le gras sur le bord de la boite.
Ca sent la récupération marketing de bas étage et/ou le coup de pub à 2 balles et le Directeur Marketing fraîchement débarqué là bas à côté de Douarnenez et qui veut quand même montrer au monde ( et donc aux parisiens) qu'il n'est pas largué de tendance ?
Bah. Tant pis. Si c'est bon.
Je ne sais pas encore. Je fais atelier dégustation ce week end et mes gouteurs sont pas tendres (pensez, ils préfèrent un plat de pâtes au chou farci de leur grand-mère)
Affaire à suivre.
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