dimanche 31 janvier 2010

A qui ?



D day minus moins de 2 mois.

Mais à qui va-t-il ressembler ? A son frère, à ses soeurs ? A son père, sa mère, une tante, un grand père ou une mamie ?
"Il a le menton Rivière et le nez Cariou."
"Les yeux de son grand père et la fossette de sa mère."

On se replonge dans les photos que l'on avait oubliées dans des cartons.
Pour se faire une idée.

Retrouve les premières photos - nus sur peau de bête - de cousins et de grands cousins.
Pouffe devant leurs rondeurs débordant du chemisier et de la barboteuse en vichy.
La raie sur le côté et les yeux brillants.
Le sourire candide et le sous pull qui gratte.

Le charme des années 60's et la funkitude des 70's.
Pull polo gris et cardigan bleu marine.

Always preppy, baby.


Crédit Photo : collection ultra personnelle...

samedi 30 janvier 2010

Hermes pas mémé


C'est de la belle beauté, non ? La nouvelle campagne de Hermès.
En plein coeur de l'hiver, c'est comme un splash de couleurs et de chaleur qui fait chaud.

Mais, pour parler marketing, c'est un peu à 1000 lieues de ma dernière "brand expérience" (vachement plus chic tout de suite quand on parle marketeur).

Rue du Faubourg Saint Honoré, un samedi matin, pour faire un cadeau d'anniversaire. Entre horde de japonaises hystériques achetant les carrés comme des kilos de pommes, vendeuses un peu cheap avec l'étiquette apparente et imprimés très euhhh bigarrés. Et étages déserts un tantinet vieillots.
Loin loin des cyclades et de la douceur juvénile de la demoiselle des visuels.

Ca me fait le même effet que Yves Rocher et Petit Bateau.
Où quand la pub a juste quelques (mois/années/rêves) d'avance sur la réalité...




PS : photos trouvées sur le site de Fubiz, avec tous les autres visuels de la campagne.

vendredi 29 janvier 2010

Brigitte

Je me réveille sans doute un peu tard mais heureusement j'ai des lectrices fidèles qui me tiennent au courant. Brigitte est le nom d'un groupe français un peu underground mais quand même très accessible.
Avec deux filles qui chantent.
Celle de droite a des super lunettes...

Ca me fait penser à la chanson d'Anaïs il y a 2-3 ans "je haiiiiiiis les couples". Les paroles sont rigolotes et le clip est arty à souhait.

Viva les Louves.








jeudi 28 janvier 2010

Nest Station


Ayé, je suis en congé maternité.
Oui, c'est une bonne idée, ça, si je m'achetais un chien?


PS : crédit photo GQ.

mercredi 27 janvier 2010

Mai'wrion Cotillaaaaawd

Ya pas que Scarlett pour pousser la chansonnette.

Ca ne vous a pas échappé que Marion Cotillard était l'égérie de Dior pour la mise en avant de leur sac Lady Dior en croco.
Pour le premier volet (Lady Dior Noir), c'était glamour, talons aiguilles et Tour Eiffel.
Maintenant, c'est Lady Dior Rouge. New York, pose alanguie sur canapé et dentelles (bof).
Et une chanson avec les Franz Ferdinand (chic).




Ca me donne envie de voire Nine, la comédie musicale façon Chicago et son casting de rêve (dont Marion). Décidément. La bande annonce est sur YouTube.

Fascination

En temps normal, je ne suis pas déjà follement sportive. Je compte à fond sur mon capital génétique pour garder une allure correcte.
Je suis comme tout le monde et tous les ans je promets que je vais m'inscrire dans un club / courir toutes les semaines / commencer le Pilates.
Mais je le fais pas.

Depuis décembre, j'ai tout arrêté. Je regarde d'un oeil mauvais mon maillot de bain king belly size avec lequel je pourrais aller à la piscine. Parait que c'est super la piscine quand on est enceinte.
Mais j'aime pas la piscine, il fait froid, ça pue l'eau de javel, je nage comme une brique et je déteste recevoir de l'eau dans la figure.
J'ai (enfin) une bonne raison de me contenter d'une petite heure de marche soutenue par jour pour me persuader que c'est déjà énorme.

Ce matin, je suis tombée sur cette photo.

Ahurissante non ?
C'est Hillary Swank en 2004, photographiée par Norman Jean Roy, publiée par Vanity Fair en 2005.

Voui, c'est un chouille athlétique, un peu trop aerobic années 80. Mais quand même.

Dans 6 mois, on prend le bateau pour la Corse.
Je vais peut-être coller la photo d'Hillary sur mon sac de sport, finalement...
Et regarder les horaires de la piscine.

Pffft.

mardi 26 janvier 2010

Slippin' away


Il fait Brrr et pourtant le 10 janvier a eu lieu ce "no pants subway ride" que l'on peut traduire par "prends le métro en slip et fait comme si c'était normal".
Organisé par "Improv Everywhere", un collectif New Yorkais.

Au départ, ils étaient 7. Ils ont pris le métro en faisant mine de ne pas se connaître...
7 pour la première édition.
5000 dans 44 villes 9 ans plus tard.



Totalement inutile. Absolument futile et délicieusement indispensable pour éclaircir janvier, non ?



PS : Tout plein de photos sur le site de Color Me Katie et sur celui des organisateurs. Vous pourrez aussi découvrir toutes leurs récentes "missions".

lundi 25 janvier 2010

Prénoms

Dans l'arbre généalogique de la famille de Jean - et donc le mien aussi, il y a :

25 François,
50 Jean,
29 Jeanne,
55 Marie,
28 Mathurin,
52 Pierre
et une seule Catherine.

Mais aussi,
2 Toussaint,
et en un seul exemplaire :
Symon,
Ursule,
Vitaline,
Aimé Augustin,
Amice,
Eulalie,
Jacquette,
Perrin,
Adèle.... Et Véronique.

Moi j'aimerais bien en savoir un peu plus sur Jacquette, pas vous ?



PS : quelque part sur la photo, un arrière grand père de Jean. Mais on sait pas où. Le grand avec les oreilles décollées ou le petit au milieu qui n'a pas fermé son polo ? Ou alors à droite, celui qui a peur d'avoir froid et qui a gardé son pull.
Et c'est marrant, même il y a longtemps, les entraîneurs étaient en costume - et pas en tenue de sport.

Au marché


"Dimanche matin au marché ? J'adôôôre !

Je deviens Jamie Oliver, Julie Andrieu, Pierre Hermé - enfin physiquement je suis quand même beaucoup plus proche de Julie Andrieu. (rires)

Moi ce que j'aime, c'est que ce qu'on achète au marché, comment dire, ça fait sens.
Oui, c'est ça.
On n'achète pas bêtement des bananes. Non non, on prépare par avance une réserve de vitamines qui va faire plaisir à toute la famille. On ne choisit pas un morceau de conté, mais un morceau de montagne avec les cloches, l'air frais et l'eau de source garantie sans nitrates. Avec du pain bio c'est extraordinaire.

Oui, je sais, j'achète trois fois trop de fruits et de légumes mais ça fait tellement de jolies couleurs dans mon caddy à roulettes en vinyl. Et puis des fleurs, et puis du poisson, et puis du miel "direct producteur".
J'en ai pour toute la semaine. C'est tellement sain.

On va toujours chez les mêmes commerçants. On crée une complicité avec eux, avec les années. On papote, on plaisante. J'aime bien ce contact simple avec des vrais gens, c'est tellement moins frelaté que les grandes surfaces. Les gens sont sincères et puis c'est humain, on voit qu'ils sont heureux d'être là.

Faire la queue, c'est presque agréable. Une fois comme ça, j'ai découvert la recette de la daube avec une vieille dame charmante qui attendait dans la file avec moi. Les personnes âgées ont tellement de choses à nous apprendre. Et on n'a jamais le temps de les écouter.

Et après on traverse et on puis on prend un petit verre de blanc. Ou un café.
On retrouve les copains et on lit le JDD. Ou l'Equipe. Ou rien.
Ca fait du bien de prendre le temps de vivre, de souffler un peu. Toute la semaine on est tellement sous pression.

Après, on rentre parce que le gratin, ça prend quand même une bonne heure à faire.

(soupir)

Moi, je dis pour réduire la fracture sociale, il faut rendre obligatoire le marché"

Edit de mardi soir : merci à Emma et à Jean pour leur remarque. Ca s'appelle un flop.
Dans ce post, j'ai voulu paraphraser les passionaria du dimanche matin au marché et il faut croire que je n'ai pas encore assez forcé le trait puisque vous avez cru que j'en étais une.
Ben non. En vrai, je suis un peu perdue au milieu des étals. J'aime bien Franprix et Carrefour aussi.

dimanche 24 janvier 2010

Une au milieu de 9 millions

Au début, il y a eu Starsky et son gros gilet en laine à col châle. Après, Magnum, sa moustache et ses chemises à fleurs. Et puis Mc Gyver et ses chewings gums fusibles...
Ah oui, Remington Steele aussi. Remington Steele et son pull à col roulé noir.

Les pin up boys des séries télé sont comme leurs copines filles. Jetables.

Aujourd'hui, c'est Derek qui a du soucis à se faire.
Plus fort que le neuro chirurgien le plus doué des Etats-Unis qui se coltine avec beaucoup de bonne volonté une fiancée emmerdeuse et torturée depuis 6 ans, voici le medium au destin tragique qui met ses dons extraordinaires au service la Police.
Les deux partagent avec leurs illustres aînés un capital capillaire de première catégorie et l'air sain élevé au grand air.
Et un QI au dessus de la moyenne. Quand même.

Alors qui c'est le nouveau ?
The Mentalist est arrivé sur TF1 il y a deux semaines.
Patrick Jane, ses costumes trois pièces, son sourire en coin et ses intuitions.

Le mercredi soir en prime time. Coefficient hype zéro pointé. C'est de la grosse machinerie hollywoodienne et pas de l'art et essai. 3 épisodes à la suite, des pubs pour des shampooings, de la lessive et la dernière BMW toutes les 30 minutes. On est là pour faire de l'audience, pas de la dentelle.

Mais comme d'hab', ça marche. 9 millions de téléspectateurs toutes les semaines

La ficelle est énorme, les personnages forcément caricaturaux, et le héros super charismatique-dans l'air du temps.

Avant ça rythmait mon dimanche après-midi, entre révisions de physiques et interro d'allemand. Maintenant ça se marie très bien à la tisane bonne nuit et aux petits beurres.

9 millions de téléspectateurs, dont moi.

PS : crédit photo TF1 qui se frotte les mains.

jeudi 21 janvier 2010

Steve est un canon

Ca faisait longtemps que je n'avais pas collé de photo de Steve, non ?

Photo extraite de la "canonnière du Yang-Tsé", film culte du dimanche soir, que je regardais vaguement ennuyée, enfoncée dans le canapé en velours orange (pardon "flamme") du salon.
En faisant mine de trouver ça super pour pouvoir retarder l'heure du coucher.

Steve qui avait l'air toujours un peu lointain, un peu tristoune et à qui j'aurais bien raconté une bonne blague de Toto pour lui donner le goût des choses simples.

Et cette scène horrible au début ou le chinois de la salle des machines du bateau se fait happer par les rouages.

Sinon, je ne me souviens pas de l'histoire. Et pas du pyjama de Candice Bergen non plus. Je m'endormais assez vite, je crois.



PS : la photo et l'inspiration de ce soir viennent du blog de GQ, un prolongement malin du magazine du même nom que j'aime pour ses prises de positions modeuses radicales, ses jolies filles et ses beaux garçons et ses articles sortis de nulle part (qu'un temps on aurait dit "improbables" mais ce temps est bien révolu, maintenant on dit "qui font bien plaisir" et c'est aussi ridicule). Allez-y et vous verrez la bande annonce du film sorti en DVD en décembre dernier.

mercredi 20 janvier 2010

Tourner autour du pot


Je viens enfin d'allumer le Mac pour rejoindre mon hobby quotidien : écrire un post.
Oui, mais écrire sur quoi.
Parfois ça vient tout seul, parfois je rame.
J'ai plein d'embryons d'idées mais rien qui m'emporte.
Pas envie de me moquer comme hier,
Pas envie de me révolter comme euh. souvent mais pas ici
Ouachless devant les blogs que j'aime d'habitude, les yeux vides devant les photos de Flicks.
Trouve pas.
Trouve rien.
Même pas de pirouette facile.
Je voudrais vous raconter la salle des consultations pré-natales de l'hôpital, la pose des bagues qui complète la tenue d'une adolescente et ruine son sourire pour 18 mois, les fins de soldes et les trésors des bacs à -70%. La proposition d'une marque qui voudrait que je parle d'elle dans un billet (se vendre ou ne pas se vendre ?), mais j'écris pas.

En vrai. Je procrastine, je retarde, j'oublie, je m'échappe, je me voile la face.
Demain, j'ai mon entretien de fin d'année.
Janvier c'est les voeux, la galette, les soldes et... l'entretien de fin d'année.
Celui où on arrive avec sa grille, ses chiffres, son argumentation, son topo, ses auto-compliments et sa self flagellation. Celui où on sait comme à l'école si on a mérité une prime ou pas, si on a une augmentation, des félicitations ou un sourire contraint.
Lundi soir, j'ai tout imprimé. La grille à remplir, celle de l'année dernière, les chiffres, les figures, les perspectives.
Quelle barbe. D'habitude je m'y mets de bonne humeur et de bonne grâce. C'est pas tous les jours qu'on peut discuter, mettre les points sur les i, faire passer des messages.
Mais là, j'y arrive pas.
C'est presque pire que les verbes irréguliers allemands et les zones de climat sub sahariennes.

Alors, je prends des photos débiles, je scanne le web en parlant à une copine au téléphone, je discute de Phaeton avec Jeanne, je réfléchis au menu du dîner, à comment je vais m'habiller demain. ô non, pas penser à demain. L'entretien à 11 heures, le rapport d'étude à envoyer avant 18 heures.

Oui, je sais, si j'avais accepté d'être arrêtée pour de bon hier, je n'aurais pas tous ces soucis. je ne songerais qu'à dormir, terminer le Nicolas Rey et préparer un gratin. Répondre aux questions essentielles de Henri "est-ce que je peux mettre un sac dans mon bain ?" "pourquoi on mange de la soupe ?" "il rentre à quelle heure papa ?"

Mais je ne l'ai pas fait.
Alors je procrastine, je retarde, j'oublie, je m'échappe, je me voile la face. Je prends des photos débiles et je rêve de m'étaler sur le canapé pour regarder The Mentalist sur la 1.


mardi 19 janvier 2010

snobismes parisiens #6 : en attendant le printemps


C'est l'heure pour une nouvelle cargaison de snobismes parisiens, à l'intention des provinciales, mères au foyer, femmes de militaires, voire habitantes de contrées lointaines aux sonorités gutturales.
Pauvres hères perdues dans la jungle des tendances inratables absolument indispensables pour survivre à un dîner dans le 92, et/ou avec des publicitaires et/ou des fashionistas, séchez vos larmes, je suis là.

On commence par Karl Lagerfeld. Il faut aduler Karl et se répéter ses (rares) interventions sur Twitter comme des mantras qui vont changer l'ordre de l'esthétique mondial. Par exemple " I love advertisements. I'm fascinated by intelligent, brilliant ads: finding slogans that can tell a story in thirty seconds"
Message personnel à Karl : tant qu'il y est, pourrait-il remettre au goût du jour sa langue maternelle ? Rapport à Jeanne, 12 ans, qui lit Elle et qui fait de la résistance anti-allemande un combat quasi quotidien.

Il faut suivre Twitter. D'abord décrié, puis moqué, aujourd'hui le site de micro blogging commence à trouver son rythme de croisière. Avec des justifications hautement louables : on ne compte plus les belles histoires autour de l'Iran, de Haïti, de la Chine qui démontrent la portée libératoire d'un site qui permet de poster de courts messages en temps réels pour rendre compte d'une situation critique. En vrai, on s'en sert surtout pour suivre ses bloggers préférés ou guetter les photos de Demi (Moore) au naturel (?!) postées par son chéri Ashton (Kutcher).

Il faut faire comme si on venait seulement de découvrir comme c'est bien de ne pas porter de talons. Mais attention. On reste clâsse et on ne se vautre pas dans la tatane sans forme, hein. On découvre avec ravissement les zizis de Repetto (les chaussures "à" Gainsbourg" depuis que "Jane en acheta une paire un jour par hasard dans une boutique en solde"), les ballerines Chanel, les Nike Air vintage, les richelieu Churchs.
Et on continue à rêver devant les stilettos et les talons bobines.

Malgré les injonctions sans appels des magazines féminins, on constate une résistance certaine à l'adoption des collants plumetis (introuvables) et des cuissardes (que personne n'a jamais compris comment porter). En revanche, belle percée des jeans en provenance d'Hiroshima, des capes et des peaux de bêtes portées en gilet. Stabilité sur le front de la UGG et de la doudoune noire à col en fourrure.

Il faut aimer les jeux de société. Les soirées jeux entre amis. Halte au Poker (trop Bruel), le Bridge (trop.. trop), le Monopoly (trop premier degré et tellement peu adapté aux nouveaux quartiers chics de la capitale). Vive le baby foot, Le Jungle Speed et le Uno version adulte. La table de la salle à manger redevient le pivot du salon, on peut fumer et boire dans la même pièce et laisser revivre en nous la bête tapie dans l'ombre pendant des années de dîner-assis-service-3-plats.

Il faut aimer les années 70. On se régale des photos de Delon, Dutronc, Gainsbourg, Véronique Sanson période pré choc pétrolier. On ressort les capelines et les manteaux ceinturés. Les odeurs musquées et le céleri rémoulade. Préparez-vous au retour des poils sous les bras...

Il faut boire de l'eau du robinet. On lèvre un sourcil dédaigneux à la simple évocation des eaux vitaminées, des eaux enrichies en magnésium et en parfums naturels de Maté déthéiné. On est pur, on est roots, on boit de l'eau qui coule à volonté.

Il faut aimer les rondes. trouver ça merveilleux que les photographes de mode fassent des séries avec des femmes grosses même si ce n'est pas dans des positions toujours flatteuses et que les designers fassent défiler des mannequins taille 40 (pas plus, vous rigolez ou quoi ?). Condamner sans appel les acharnés des retouches.
Se déclarer soulagées de ce juste retour des choses après des années d'excès.
Et boire des lire de Kusmi Detox (miam) pour chasser les kilos de Noël.


PS : comme d'hab', je sous supplie de retenir la tonalité légère et bon enfant de ce billet. Un jour, je le sais, moi aussi, je serai horrifiée d'avoir pu écrire des choses pareilles. En attendant, j'adore. C'est ma faiblesse, que voulez-vous..

lundi 18 janvier 2010

Chic c'est lundi

Photos : Magnum via Slate.fr

Même Jean-Paul II avait des lundis difficiles. Tout de suite, ça rassure, non ?


dimanche 17 janvier 2010

Bla Bla Week End


Hier soir, soirée dans Paris, robette légère, talons, yeux papillon et bouche rouge. A un détail près. Paris = tourner 15 minutes pour trouver une place plus marcher sous la pluie plus retrouver les 3 codes d'accès à l'immeuble. C'est affreux, je deviens une vraie banlieusarde, je râle quand je sors à Paris. Desperate Housewife sort de mon corps !

(digression assumée : Vous êtes comme moi, vous avez remarqué que maintenant, quand on veut donner une tonalité amusante, mettre de la légèreté dramatique dans un discours, on y va de sa petite musique façon « Desperate Housewives ». Je crois que je préférais encore quand c’était Gotainer qui endossait le rôle du compositeur léger)


Dimanche.

Tous les week ends de janvier, le maire invite les "anciens" de la commune à de grands banquets au théâtre de la ville. Dès 11 heures, c'est défilé de fourrure, mise en plis extra-ordinaire et petits talons pour les dames roses de plaisir qui marchent à petits pas pour ne pas glisser sur les pavés. Brillantine et chaussures émail diamant pour les messieurs. La Laguna lustrée de près est garée en épis 50 mètres plus bas.

Tapis rouge à l'entrée, service d'ordre et embrassades de loin pour ne pas ruiner le fond de teint et mélanger les parfums.

Adossés au mur de la porte de service, les cuistots s'en grillent une dernière avant le coup de feu.

C'est la cérémonie des voeux et l'hommage de la ville "à tous ceux qui ont portée notre cité à travers les années pour en faire ce qu'elle est aujourd'hui : un hâvre de paix à quelques minutes de Paris et une formidable pépinière de talents".

Leur Golden (Age) Globes à eux.


PS : C’est la délicieuse Robin Wright ex Penn la nouvelle égérie de Gérard Darel. Et je suis bien contente. Une femme avec des rides ! Dingue…. Dame, on a l'impression de la connaître depuis si longtemps - 1987 et Santa Barbara ?

PS2 : canapé en vente chez MERCI, la boutique éthico-chic du Haut Marais


PS2 : On n'a pas essayé de faire des croissants au Nutella mais on a fait des chaussons de pâte feuilletée fourrés Nutella. Mal fermés avant la cuisson, ils ont gonflé et se sont ouverts. On aurait dit la bouche de Lindsay Lohan. C'était très miam quand même parait-il (ont été engloutis par 5 affamés en 3 minutes).


vendredi 15 janvier 2010

Easy










11 pirouettes. Trop fade diraient les kids. En vrai c'est un tout petit peu intimidant autant de maîtrise, non ?
(j'espère que la FNAC a encore en rayon "Soleil de Nuits")


PS : merci Louisesoon qui m'a donné cette idée !

jeudi 14 janvier 2010

Devinette 2ème

Allez, je ne peux pas m'empêcher de vous faire partager toutes mes trouvailles du net.
Cette fois-ci, attention roulement de tambour (et toute petite photo) :
Une cuillère avec un grelot au bout ?

Bravo ! Vous avez gagné !

"Cette très jolie cuillère, totalement écologique en inox brossé au design doux est terminée par un grelot au joli son feutré. De quoi inciter les plus récalcitrants à ouvrir la bouche pour avaler une nouvelle cuillère pour Papa ou pour maman."

Et les traumatiser à tout jamais avec cette équation grelot = soupe de carottes = Beurk.
Merci Klein et More

Vous brûlez d'impatience de vous l'offrir ? C'est ici !

mercredi 13 janvier 2010

Chaussures de saison

Crédit Photos : Jak and Jil

Les températures remontent, on va pouvoir lâcher les godillots !
J'adorerais aller au bureau, jambes nues, avec mon gros bidon et ces Cheetah Prints Ankle Boots.
C'est fascinant les souliers de femme, non ?

Entretien


Rendez-vous à 8 heures 30 à l'autre bout de Paris, dans un gros immeuble imposant qui borde le périphérique.
L'annonce disait "8-10 ans d'expérience du contrôle de gestion, bonnes qualités relationnelles et présentation. Anglais requis, allemand souhaité"
La chasseuse de tête l'avait reçue deux heures. Elle avait décortiqué son parcours, posé des questions tordues, beaucoup souri et beaucoup croisé les jambes qu'elle avait fines et bronzées.
Une semaine après elle l'avait rappelée pour lui dire qu'elle rencontrerait son client dans les jours suivants. 12 jours plus tard,un coup de fil, une proposition de date, une heure.

Marion savait qui elle allait rencontrer, elle avait regardé dans Google. Profil Facebook fermé mais photo visible. Jeune, décontracté, plutôt beau garçon et les dents longues longues longues. Des articles pros qui datent et traînent sur le web.
Rien de palpitant à part un copain qui l'avait connu il y a longtemps et qui lui avait dit "ben, c'est quelqu'un dans ta branche, pas marrant, normal, quoi".
Une boite à 1 heure en transports de chez elle. 2 heures par jour. Elle s'était dit que tant pis, ça valait le coup de voir, de prendre l'air avant de s'enterrer vivante dans Excel et les logiciels de compta.

Elle avait pris sa journée pour être tranquille.
S'était levée tôt et avait avalé son petit déjeuner comme d'habitude. Avec un peu d'appréhension mais pas vraiment. Mauvais signe, ça.
Elle avait des ballerines aux pieds et ses talons dans son sac. Un peu maquillée mais pas trop. En pantalon et en veste de tailleur dépareillés. Façon , je veux bien jouer le jeu mais pas vendre mon âme.

Elle était arrivée en avance. 8 heures pile devant la porte. Close. Le père de Sybille appelle ça "prendre un pied de pilote". L'expression l'a toujours fait sourire. Comme si elle avait un pied de Tom Cruise-Maverick dans son sac, à côté de ses talons, qui lui sauverait la mise des fois qu'elle tombe en panne en route.

Elle s'était planquée derrière une camionnette pour changer de chaussures. Avait relu ses notes "mes 5 qualités et mes 5 défauts" "mon projet professionnel" "pourquoi le poste m'intéresse". S'était remis du baume pour les lèvres. Et avait regardé la tête des salariés qui arrivaient en avance et passaient la porte tête baissée.
Pas marrant marrant effectivement. Mais qui a envie de rigoler un vendredi matin dans la brume à 8 heures ?

Et si elle n'y allait pas ? Prétextait un arrêt intempestif du RER, un accident voyageur, une gastro fulgurante, un contretemps professionnel ? Mais elle aurait fait tout ce chemin pour rien. Et Marion ne faisait pas du chemin pour rien.

A 8 heures 40, elle a fini par appeler son rendez-vous sur son portable. "Non, je ne suis pas en retard, je suis en bas, mais personne n'est arrivé pour m'ouvrir. Oui, je vous attends. Merci". Il est descendu, lui a ouvert le portillon en s'excusant et l'a accompagnée jusqu'à une salle de réunion anonyme.

A 8 heures 55.
Elle est sortie en fulminant.
Tout ça pour ça ? Ça s'appelle un rendez-vous pour du beurre, pour faire plaisir au chasseur de tête, pour ménager les susceptibilités ou pour respecter la charte. Il lui a posé des tas de question sur sa boite, sur ses chiffres, sur les perspectives de l'année. Lui a présenté le poste en quelques mots. A demandé si elle avait des questions.
Et s'est levé en disant "je vais prendre connaissance de votre CV et je vous rappellerai".
Elle s'est mordue les lèvres pour ne pas lui demander pourquoi il l'avait fait venir.
Elle s'en est voulue de ne pas avoir dit ce qu'elle pensait. 2 heures de transport pour ça ?

Elle est repartie vers le métro et a pris la direction du Marais.
S' est dit qu'elle a bien gagné le droit de faire ce qu'elle veut, de redevenir de bonne humeur en allant dans un quartier qui ne lui rappellera pas son boulot.
Elle est arrivée trop tôt. Elle attendu l'ouverture de COS en allant boire un grand crème dans un salon de thé désert. Avec le Parisien. Uniquement la page Potins du Parisien.

A été la première à entrer dans la boutique. A attrapé 2-3 articles.
Est entrée dans la cabine et a essayé.


Elle prend une photo et l'envoie à sa copine
"Rdv pourri déjà oublié. Ai fait de super affaires chez COS. Bisous".

mardi 12 janvier 2010

A l'eau !

Aujourd'hui j'ai lu dans Direct Soir (oui, je lis la presse, c'est trop bien) que les ours blanc ont la peau noire sous leurs poils. Pffft.
... Et Petit Ours Brun, il a la peau blanche sous ses poils ?


PS : Crédit Photo hrrrthrr

lundi 11 janvier 2010

Des piles

Crédit photo : les petits bonheurs

Des piles de livres à lire ou des livres à lire en pile. Je ne sais plus.
Aujourd'hui les enfants snobent les bibliothèques roses et préfèrent les histoires de vampires, de super héros mangas et de starlettes à Hollywood.
So long, Oui Oui.
Même les maîtresses ont lâché l'affaire et préfèrent Jeronimo Stilton et Marie Desplechin à Enid Blyton.
Moi, je l'aimais bien, Claudine qui voulait qu'on l'appelle Claude. Et leur clone Lyonnais des 6 Compagnons (même en 1976 on faisait déjà des adaptations françaises de séries. Et on ne savait pas plus faire qu'aujourd'hui).


PS : je suis un peu mélancolique aujourd'hui. C'est quoi cette année qui commence par autant d'annonces de décès ? C'est pas le journal que j'écoute tous les matins sous la douche, c'est les avis mortuaires de la PQR...

dimanche 10 janvier 2010

Devinette

Cette bague a deux cristaux sur les côtés et un galet central qui se retourne. D'un côté il y a écrit "right" et de l'autre "left".
Elle est en argent et a la taille d'une petite chevalière.
Elle se porte indifféremment à la main droite ou à la main gauche.

Mais pourquoi ce galet central qui pivote alors ???

Tic Tac, tic, tac.


Pour afficher ses tendances politiques à mesure que son parlementaire préféré retourne sa veste ?
Pour se souvenir de sa droite et de sa gauche, même saoûle ?
Pour s'initier à l'Anglais tout en restant une fashionista ?
Pour savoir de quel côté on doit garer sa voiture dans sa rue à stationnement unilatéral alterné ?


Que nenni les amis.
C'est BEAUCOUP plus sioux que ça.
C'est une bague d'allaitement.

Quelques notions de biologie post natale.
Lorsqu'un bébé tète sa mère, il est comme nous quand on mange tout le pain avant que le plat n'arrive sur la table du Balto.
Il se jette voracement sur le premier plat qu'on lui présente et dévore comme un malheureux au dernier jour en oubliant qu'ensuite il pourra compléter son repas par le second sein. Sur lequel, bien souvent, il s'endort béat après 3 minutes.
Pour rétablir les joies de l'équilibre, la jeune mère devra donc, alterner le premier plat d'un repas à l'autre.
D'où une gymnastique mentale à la complexité que vous n'imaginez même pas.

Et c'est là qu'intervient cette bague. En nous rappelant subtilement par quel côté commencer...
A condition de ne pas oublier de retourner l'anneau après chaque repas.
A condition de ne pas oublier si la face indiquée correspond au premier ou au deuxième sein à donner.

Et voilà.


Ps : oui, je sais vous allez vous précipiter sur le site mamaNANA pour découvrir cette bague et leur autre produit vedette, l'alcootest pour lait maternel (?!). J'adore Internet.
PS2 : mon chéri, cette bague d'un genre différent me va très bien aussi.

jeudi 7 janvier 2010

Petite soeur


"Partout et toujours,
cherche sans te lasser le remède qui soulage,
sème l'espoir, ça vivifie et ton amour peut faire des miracles".
Soeur Emmanuelle
J'ai toujours eu un petit faible pour Soeur E.
Et là, je suis tombée sur cette citation. Jolie, non ?
Merci à Little Gallery, ce blog multi primé aux photos des Minuscules tellement jolies.

mercredi 6 janvier 2010

Réalité augmentée


Parfois, je lis des trucs, des articles entiers et je me rends compte ensuite que je n'ai rien compris. Ca ne m'empêche pas de vivre, ça ne se voit pas à l'oeil nu, ça n'obère pas ma capacité à interagir avec mes semblables.
Comme une goutte d'eau d'eau sur une veste Barbour dans la forêt du Cranou. Ca glisse.
Voire même ça doit me libérer un peu de place de cerveau quand j'y pense.

Et puis, tout d'un coup, ça m'énerve.
Ca m'énerve de pas comprendre ce que je lis.

Par exemple, arrêtons-nous aujourd'hui sur la notion de "réalité augmentée".
Jamais entendu parler ? Tss, Tss, faites un effort.
Au journal télé, sur Youtube, même dans les quotidiens. Ils nous glissent ça comme ils diraient "Web 2.0" ou "morphing" ou 'Taxe Carbone". Ni vu ni connu, on est entre gens intelligents, on se comprend, tout ça. Regardez comme c'est dingue ce qu'on fait de nos jours. AAAAAAAAAh.

Ben non, je comprends pas.
Alors, je cherche. Je tape dans Google. Hou là. C'est énorme ce qu'on me propose. Je contourne Wikipédia qui me dit :

« Par système de réalité augmentée, on entend un système (au sens informatique) qui rend possible la superposition d’un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. Ce système peut aussi bien s’appliquer à la perception visuelle (superposition d’image virtuelle aux images réelles) qu’aux perceptions tactiles ou auditives ».

Moouuououis, c'est pas limpide, limpide.
Je cherche encore, et je trouve le Publigeekaire et ses 10 applications concrètes du principe de réalité augmentée.
Et puis, je cherche une petit vidéo sur Youtube (zut, j'avais dit que je n'irais plus que sur Dailymotion pour soutenir les entreprises française. tant pis) et je trouve un petit film


Ayé, j'ai compris.
La réalité augmentée c'est un peu comme ajouter des effets spéciaux à un film pour qu'on s'y croit encore plus.
Pour que ce qu'on regarde sur un écran ressemble encore plus à ce que l'on verrait en vrai si on y était.

Et voilà. Je me sens mieux. C'est un peu moins flou.
(Est-ce que ça va vraiment changer ma vie ? Pas sûre. Je suis une vrai Madame Jourdain de la technique. Je prends toutes les innovations comme elles viennent sans mesurer vraiment ce que ça représente)
Bon, vous allez trouver mon blog dinosauresque maintenant.
Ici, point de réalité augmentée.

Crédit Photo : Immonde ce cochon ? Voui, c'est sur Springwise

Forever 6

Aujourd'hui, c'est le blog de Vincent que m'a fait découvrir Sophie. Mais pourquoi je ne sais pas dessiner ?
(cliquer sur l'image pour l'agrandir. Moi aussi, je ne marche que sur les bandes blanches)

lundi 4 janvier 2010

Smack


- Maman, tu l'essaies le rouge à lèvres qu'elle t'a offert Jeanne ?
- Mais bien sûr, mon chéri.
- Oouaouh, c'est beau.
- Viens là, je vais te faire un bisou. Tu préfères la joue gauche ou la joue droite ?
- Mais, ça fait une marque !
..

- Mais, euh, Adèle elle m'a demandé si c'était un bisou de Julie. Elle m'énerveu à la fin
- C'est normal, c'est ta soeur. C'est aussi fait pour ça les soeurs. Pour énerver.

...

- Dis, maman, tu vas en mettre tous les jours du rouge à lèvres ?

Youpi




En voilà une couverture de magazine qui fait envie en ce début d'année non ?
Brr, j'en ai froid dans le dos.

dimanche 3 janvier 2010

Danse avec moi

Ça commence par les premières notes d'un morceau qui réveillent des souvenirs d'hier, d'avant hier ou de la semaine dernière.
Les premières boums, les mariages des copains, son mariage, un voyage en voiture, une scie qu'on entend tous les jours à la radio et qui finit par devenir indispensable.
Ou un rythme qui fait bouger les pieds tout seul et enlève toute la lassitude de la journée, les vapeurs des bulles ou l'attrait du canapé, tard dans la nuit.

Un regard, pas de mot, et les mains qui se rejoignent.
Un sourire et les premiers pas sur le parquet.
Des mouvements cent fois répétés enchaînés sans effort.
Des éclats de rire, les yeux qui s'accrochent et les corps qui se soudent, se séparent, s'envolent et s'emportent. Et puis les mains qui se touchent, se frôlent ou s'étreignent.
Ils pourraient fermer les yeux tous les deux et ça ne changerait rien.

Ils se connaissent depuis longtemps. Ils ont chacun leur histoire. Là, maintenant, elle est sa partenaire et lui son cavalier. Ils s'abandonnent à la douce pavane de l'habitude. Comme une parenthèse délicate et ouatée au milieu du dance floor.

A Argenteuil ou Paris 8 ou dans le château de Saint Prout au milieu de la France.

Un rock versaillais acrobatique ou une rumba paresseuse. Une lambada hasardeuse ou une choré copiée sur Travolta. Peu importe la science ou l'élégance.

Ça n'a pas vraiment d'importance. Ce qui compte, c'est l'harmonie, la fluidité de l'habitude.

On les regarde et on voit. On voit comme ils s'aiment et se connaissent par coeur. Et comme c'est doux de baisser la garde - même si ça ne dure que 3 minutes 42 avant que le DJ enchaîne sur David Guetta.

Et qu'elle parte se rafraîchir tandis que lui retrouve ses amis fumeurs de cigares.

samedi 2 janvier 2010

Je voeux y croire

Cette année être Poissons me va super bien et je me dis que je vais croire à mort aux horoscopes s'ils continuent sur cette lancée.

PS. Non, je ne veux pas lire les autres signes. Comment ça, c'est pour tout le monde pareil ? Pfft.
PS2. c'est l'horoscope de Elle dans le supplément du numéro du 1er janvier.

vendredi 1 janvier 2010

Je voeux tout ça pour vous et pour moi aussi



"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir,
et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer,
et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence,
aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout d'être vous."
Jacques Brel

Ce matin, je pestais contre les marques qui m'envoient leurs voeux depuis ce matin alors que pour une fois, j'aimerais que l'on laisse de côté la logique mercantile, et puis j'ai reçu la lettre de My Little Paris avec ce texte, "follement aspirationnel dans un contexte que l'on veut absolument nous présenter comme super morose", non ?

Crédit Photo : The Blah Blah Blahg.

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