dimanche 6 novembre 2011
Run Run Run
Ce matin, sur les quais baignés de soleil automnal, le thermostat calé sur 22 degrés, un très docte professeur émérite de la faculté de Toulouse m'expliquait dans le creux de mon oreille tous les dessous de la crise sous les relances ravies et admiratives d'un journaliste super carré d'une radio nationale bien sous tous rapports.
Le problème, c'est que je venais de refaire le monde avec Marie en tournant autour d'arbres centenaires, pendant suffisamment longtemps pour que ma peau passe du blanc au blanc avec des points roses et que mon coeur se réveille de sa léthargie plan plan de semaine.
Et là, le cerveau pourtant totalement désembrumé des vapeurs de la nuit, j'ai réalisé que malgré tous mes efforts de concentration aux intonations outrées mais caressantes de Paoli, je n'y arrivais pas.
Le cerveau totalement anesthésié par les vapeurs d'endorphines.
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