Coup de soleil

Jamais au coeur de l'hiver la tentation n'est plus grande que de retrouver l'ambiance des publicités Hollywood chewing gums des années 80. Jeunes, beaux, bronzés, sport et sourires avec des dents blanches.

Andro Kajzer avec la collaboration du Manawai Surf Camp y arrive très bien.
Et ça donne envie de chercher une loc' à Fuerteventura pour cet été.

Manawai - Endless summer from Andro Kajzer on Vimeo.


PS : Fubiz

On va dire que c'est un canular

Le docteur Dukan, c'est le roi de l'avoine, le king du son, le Mozart du blanc d'oeuf.
Un génie à la tête d'une florissante entreprise, contesté par les uns, adulé par les autres.
Une star quoi.

Sans doute titillé par l'annonce de Mickaël Vendetta de se lancer en politique, le célébrislim (ah ah) docteur a décidé de s'adresser à Nicolas Sarkozy, histoire de lui donner 2-3 tuyaux pour lutter contre l'obésité.
Parmi ses propositions - largement relayées aujourd'hui par la presse, on y trouve cette petite bombounette qui me donne un tout petit peu envie de vomir quand même :

"Concrètement, le Dr Dukan propose de mettre en place une option "poids d'équilibre" au baccalauréat. Elle rapporterait des points à ceux qui arrivent à garder un indice de masse corporelle (IMC) entre 18 et 25, entre la seconde et la terminale. Le tout en pesant six fois les lycéens. Mais les biens portants ne seraient pas pour autant désavantagés puisqu’ils pourraient gagner des points en perdant un peu de poids entre deux pesées. L’objectif affiché par le nutritionniste est de sensibiliser les adolescents à l'équilibre alimentaire." (ici)

A un âge où on est en général hyper à l'aise avec son corps, où on se réveille parfois avec des bubons plein la face, les cheveux gras et la certitude que jamais jamais le beau Jules de seconde F ne jettera un oeil sur nous, je suis sûre que savoir qu'en plus on va louper le bonus de points "poids équilibre" parce qu'on aura zappé le gène KateMoss va arranger les choses.

Sans compter tous ceux pour qui la question de perdre "un peu de poids" va un peu au-delà de la volonté.

Alors on va dire que c'est une blague, un complot imaginé par des confrères jaloux et que dès demain des démentis viendront remettre les pendules dans l'heure qu'elles n'auraient jamais dû quitter. Et proposer une crème caramel en dessert à ses ados.

Sinon, on va se fâcher.

2012 #6 : Kanske Ar Jag Kar I Dig

Last least but not least, je vous (nous) souhaite de vivre une année où parfois la situation nous échappe sans que cela ne soit un problème.
De ces situations cocasses, étonnantes, troublantes où on perd le fil.
De ces secondes où on décide de se fier à son instinct et où on s'abandonne en se disant que parti comme c'est, autant se laisser emporter par le courant. Quitte à en baver un tout petit peu après.


Jens Lekman est suédois. Un jour je comprendrai pourquoi j'aime tant la pop suédoise qui part en vrille sans qu'on y fasse attention. Ce titre là est délicieusement foutraque et je vous mets au défi de ne pas succomber à son chaloupé.

PS : "Maybe I'm in love with you", ça veut dire. Ca me fait penser que je ne vous ai pas dit depuis un bon bout de temps comme je suis épatée de voir que des gens me suivent et m'accompagnent avec une immense bienveillance dans ce chemin sur toile. Merci à vous :>

2012 #5 : ne pas oublier l'inutile

C'est super important, non de ne pas oublier de faire des choses qui ne servent à rien ?

Comme de photographier des animaux et de se croiser la tête pour les illustrer de jeux de mots tirés par les cheveux. Et d'en être contente.

2012 #4 : s"émerveiller

Attention, ce voeu là est à haut risque de tartignolade. Sortez les violons, allez vite chercher bardes, troubadours et charmantes dames et oyez osyz audience adorée.
Je vous (nous) souhaite une année de ravis de la crèche devant les petites merveilles de la vie  : la tour Eiffel qui fait pschitt,  les nuances du ciel en Bretagne, le manteau pur cachemire à manteau en fourrure de votre voisin de train le matin ou la couleur du pain parfaitement cuit déposé tiède dans votre main à 19 heures 18. Et toutes ce petits éclairs de ravissement gratuits et super réconfortants.



PS : Kanako est une illustratrice très tombée dans l'émerveillement. Je m'abonne à la newsletter de My Little Paris rien que pour recevoir des petits shoots impromptus dans la journée.

2012 #3 : Go for it

Allez, on arrête de tergiverser et on y va cette année.
Qu'il s'agisse de traverser en dehors des clous, de mettre des chaussettes dépareillées ou de changer de job, en 2012, on se lance et on oublie les refrains des affreux qui nous assomment de conseils de prudence.
Et tant pis si on tombe, si on glisse ou si on trébuche.
Bien sûr qu'on sait qu'on prend des risques, on n'est pas des tanches.
Alors on y va, joyeux, concentré et plein d'enthousiasme. Comme un Mowgli des sables.

Zou !


Ps : Surfbook

2012 #2 : être bien accompagnée

Sore Thumbelina

Faire l'effort d'aller vers les autres, payer sa part d'humanisme avec grâce et bonne humeur. Franchir le périphérique symbolique des a priori pour voir si finalement y'a pas du bien aussi chez les autres.

Mais fermer la portes à tous les aspirateurs de joie de vivre, les tristes sires et sirotes dont l'unique but dans la vie semble de ne prendre que le meilleur de nous pour en faire des confettis sales.

Prêter l'oreille sans complaisance ni aveuglement aux flatteurs et aux flagorneurs qui ne font pas avancer ni ne nourrissent la machine.

Faire le tri dans les critiques et n'entendre que celles qui font du bien. Même si sur le moment, c'est piquant quand même. Et amer comme de la crème fraîche qu'aurait dépassé la date dans le frigo. Mais serrer les dents et en prendre de la graine.

Et garder l'oeil et l'oreille et le coeur ouverts pour ceux qui en ont besoin. Et qui nous le rendent bien.

Accompagnée, oui. Mais bien.